Mélenchon furieux contre l'émission politique de TF1 à laquelle il doit participer lundi
Le Front de gauche se demande si l'égalité de temps de parole entre candidats à la présidentielle serait atteinte "à la Saint-Glinglin", et s'en est pris à l'émission de TF1 "Parole de candidat" à laquelle doit participer lundi prochain Jean-Luc Mélenchon.
Dans un communiqué intitulé "l'équité du temps de parole à la Saint-Glinglin?", Eric Coquerel (FG) réitère sa "demande que le CSA change de braquet et mette en garde officiellement les TV et radios" sur le temps de parole, jugeant qu'"il en va du débat démocratique".
"Ce déséquilibre est d'autant plus grave qu'il s'ajoute à des choix éditoriaux qui influent profondément, jour après jour, sur cette campagne électorale", poursuit ce conseiller de M. Mélenchon, estimant que "l'émission +Parole de candidat+ sur TF1 en est l'exemple le plus criant".
Avec "trois des quatre créneaux en prime time consacrés à cette émission à la droite (Nicolas Sarkozy, François Bayrou et Marine le Pen) contre un à la gauche (François Hollande)", "les deux autres candidats de gauche, Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon se voient, eux, relégués en deuxième partie de soirée (ndlr 22H20)et crédités de temps d'antenne très inférieurs", dit-il, affirmant avoir protesté auprès de la première chaîne et du CSA.
Sur son blog, M. Mélenchon écrivait également: "Je passe en soirée, juste après Mme Le Pen! Laquelle dispose d'une heure trente" et "bien sûr, il y a aura des débordements horaires de la madame qui boude. Une heure et demie pour les fachos, une heure et demie pour Bayrou, quarante minutes pour nous ! Car telle est selon la chaîne +l'équité+ qui s'impose!", proteste le candidat du FG.
De plus selon lui, le "genre de panel" de Français proposé dans cette émission est "un non-sens absolu".
"Impossible d'y donner une vision d'ensemble qui explique votre angle d'entrée sur un problème. On commence tout de suite par les +détails+ soi-disant +concrets+", déplore-t-il.
"Je pense qu'il faut se préparer concrètement à avoir un avis concret sur la taille concrète des mailles des filets de pêche à la berlue d'eau douce!", ironise M. Mélenchon.
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