la coree du sud provoque l'onu
ses provocations
Lundi, la Corée du Nord avait déjà procédé à trois tirs de missiles à courte portée.
Au lendemain d'un essai nucléaire et de tirs de missiles, vilipendés par la communauté internationale, Pyongyang aurait tiré deux nouveaux missiles à courte portée, mardi.
La Corée du Nord enfonce le clou. Quelques heures après avoir procédé «avec succès» au second essai nucléaire de son histoire et à trois tirs de missiles (voir l'infographie ci-dessous), le régime de Kim Jong-Il a de nouveau testé deux missiles à courte portée, mardi après-midi. Ces tirs n'ont pas encore été confirmés par Washington ou Tokyo.
Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, il s'agit d'un missile sol-air et d'un autre sol-mer tiré au large de sa côte est, à proximité de la ville de Hamhung.
«Les services de renseignement analysent les motivations de ce tir», affirme une source gouvernementale, précisant que les missiles ont une portée de 130 km.
Plus tôt dans la matinée, Yonhap avait affirmé que la Corée du Nord avait déclaré «une zone de la mer Jaune interdite aux bateaux», possible prélude à de nouveaux tirs.
Ces tests interviennent quelques heures après que le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné l'essai nucléaire effectué par la Corée du Nord, lundi après-midi. L'instance, réunie en urgence à la demande du Japon, a également décidé de préparer une résolution qui devrait comporter de nouvelles sanctions à l'égard de Pyongyang.
Au premier rang des contestations suscitées par ces tirs, Washington a prôné une résolution forte. D'après une source diplomatique russe, le texte devrait être «dur», sans toutefois mentionner de blocus, d'isolement ou de cordons sanitaires.
Depuis sa condamnation le mois dernier à l'ONU à la suite d'un tir de fusée à longue portée au-dessus du Japon début avril, Pyongyang agitait la menace de représailles - et notamment celle d'un nouvel essai nucléaire -.
En mettant cette menace à exécution, le régime communiste entend notamment montrer sa maîtrise de l'arme nucléaire et attirer l'attention de l'administration Obama, pour obtenir des garanties de sécurité, comme la reconnaissance diplomatique.