Alpes-Maritimes : une jeune fille de 17 ans égorgée par un marginal
Une jeune fille de 17 ans a été retrouvée morte égorgée à son domicile du village de Lucéram (Alpes-Maritimes) jeudi. Un marginal a avoué le crime par téléphone aux gendarmes.
| Idé
| Idé
Une jeune fille de 17 ans a été retrouvée morte égorgée à son domicile du village de Lucéram (Alpes-Maritimes) jeudi, après un appel à la gendarmerie d'un marginal qui a avoué le crime par téléphone, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le suspect, âgé de 24 ans, a été placé en garde à vue, a indiqué le parquet de Nice.
Déscolarisé et en rupture avec ses proches, il avait été hébergé pendant un an, jusqu'à l'été 2011, par la famille de la jeune victime, Sabrina Parisi. Il était en effet un camarade de classe de l'un des six enfants de cette famille.
«Je viens de tuer quelqu'un avec un couteau»
Vendredi à 12h40, le jeune homme a appelé la gendarmerie «de façon très froide et analytique», précise Gaël Marchand, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes. «Je viens de tuer quelqu'un avec un couteau», a-t-il déclaré à l'opérateur, qui l'a gardé le plus longtemps possible en ligne. Le suspect a été interpellé sur la terrasse de la maison avec un couteau de plongée. Au premier étage de la maison, la jeune fille gisait dans une mare de sang avec la gorge tranchée. Selon les enquêteurs, sa mort remontait aux alentours de midi.
Sabrina, décrite comme une jeune bachelière sans histoires, s'apprêtait à étudier à la faculté des lettres.
En garde à vue, le suspect affiche «un calme détaché» et répète «je ne sais pas, je ne sais pas», précise le colonel Gaël Marchand. «J'ai dit tout ce que j'avais à dire à l'opérateur», a-t-il dit aux enquêteurs. Les premiers éléments de l'enquête laissent penser que ce marginal a «une personnalité un peu troublée». Des tests pour voir s'il était sous l'emprise de l'alcool ou d'autres substances se sont révélés négatifs.
Vos amis peuvent maintenant voir cette activitéSupprimer X
Déscolarisé et en rupture avec ses proches, il avait été hébergé pendant un an, jusqu'à l'été 2011, par la famille de la jeune victime, Sabrina Parisi. Il était en effet un camarade de classe de l'un des six enfants de cette famille.
«Je viens de tuer quelqu'un avec un couteau»
Vendredi à 12h40, le jeune homme a appelé la gendarmerie «de façon très froide et analytique», précise Gaël Marchand, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes. «Je viens de tuer quelqu'un avec un couteau», a-t-il déclaré à l'opérateur, qui l'a gardé le plus longtemps possible en ligne. Le suspect a été interpellé sur la terrasse de la maison avec un couteau de plongée. Au premier étage de la maison, la jeune fille gisait dans une mare de sang avec la gorge tranchée. Selon les enquêteurs, sa mort remontait aux alentours de midi.
Sabrina, décrite comme une jeune bachelière sans histoires, s'apprêtait à étudier à la faculté des lettres.
En garde à vue, le suspect affiche «un calme détaché» et répète «je ne sais pas, je ne sais pas», précise le colonel Gaël Marchand. «J'ai dit tout ce que j'avais à dire à l'opérateur», a-t-il dit aux enquêteurs. Les premiers éléments de l'enquête laissent penser que ce marginal a «une personnalité un peu troublée». Des tests pour voir s'il était sous l'emprise de l'alcool ou d'autres substances se sont révélés négatifs.