Un chef d'entreprise raconte ses soirées avec DSK et des prostituées à l'hôtel Murano
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Selon le Figaro, c'est un chef d'entreprise français, Fabrice Paszkowski, qui a été arrêté avec son épouse dans le cadre de l'affaire de prostitution du Carlton, qui aurait fourni des filles à l'ancien Président du FMI.
C'est ce qu'affirme, David Rochet, un autre témoin: "C'est Fabrice qui m'a dit qu'on avait l'occasion de déjeuner avec monsieur Strauss-Kahn et qu'il apprécierait que je ramène des copines, en fait des prostituées", confie David Rochet qui indique que la première rencontre a eu lieu en mars 2009 à Paris. Elle a été suivie par deux autres "soirées" en 2010.
Des parties fines auxquelles aurait assisté Jean-Christophe Lagarde, le policier arrêté jeudi dans le cadre de l'affaire de prostitution au Carlton lillois.
Toujours selon ce témoin, le policier, le chef d'entreprise et le responsable relations publiques du Carlton ainsi que lui-même se rendaient à Paris en train avec des prostituées. Ils allaient rejoindre DSK à l'hôtel Murano et avaient des relations sexuelles avec les femmes.
"Chacun était avec sa copine, moi j'étais avec Jade, DSK avait aussi sa copine et il y avait d'autres personnes", dit-il affirmant que DSK, quant à lui, ne payait rien. "Il était invité", dit-il.
Selon le magazine Closer, en vente ce matin, les prostituées aurait été payées 900 euros pour cette soirée.
Le magazine précise que "DSK aurait pris une douche avec une prostituée d'origine algérienne et avoir eu des rapports sexuels complets avec la jeune femme".
DSK n'a pas encore donné cette version dans cette affaire et n'a pas été entendu par les policiers. Il est d'ailleur présumé innocent. Il faut également rappeller que si les filles étaient majeures, aucune poursuite ne pourra être engagée contre l'ancien patron du FMI.
Le commissaire Jean-Christophe Lagarde a été mis en examen vendredi dans l'affaire en lien avec l'hôtel Carlton de Lille, tout comme une femme d'affaires du Nord, Virginie Dufour et son ex-compagnon, Fabrice Paszkowski.
Vendredi, le groupe Eiffage a mis à pied le directeur d'une filiale, David Roquet, dont les dépositions sur des parties fines à Paris avec DSK et des visites au patron du FMI à Washington ont donné une nouvelle dimension à l'affaire de proxénétisme au Carlton de Lille.
Cet homme a été mis en examen la semaine dernière. Eiffage a indiqué dans un communiqué qu'il se "réserve d'utiliser toutes les voies de droit pour faire en sorte que son image ne soit pas mise en cause au titre d'actes individuels qu'il condamne fermement".
L'hôtel Murano de Paris, cité dans l'enquête, a de son côté nié vendredi toute implication, soulignant que ses chambres et salons sont des lieux privés.
L'hôtel de luxe parisien est nommé dans l'enquête en cours comme un lieu de parties fines auxquelles auraient participé le commissaire Lagarde et l'ex-patron déchu du Fonds Monétaire International. Joint vendredi soir, le directeur de cet établissement haut-de-gamme de Paris, qui refuse que son nom soit publié, reconnaît que Dominique Strauss-Khan est "client" du restaurant, qui bénéficiait de salons privés au même titre que d'autres clients importants.