Salma et Antonio plein Champs

Publié le 21 novembre 2011 par actu

Plusieurs centaines de fans parisiens d’Antonio Banderas et de Salma Hayek ont rallié hier les Champs-Elysées pour approcher le couple glamour d’Hollywood, venu promouvoir le film« le Chat Potté ».

LES CHAMPS-ELYSÉES (PARIS VIIIe), HIER. Salma Hayek et Antonio Banderas, qui prêtent leur voix à deux personnages du « Chat Potté », ont été assaillis par leurs fans.
| (LP/DELPHINE GOLDSZTEJN.)

Dans la vie, Kitty pattes de velours, alias Salma Hayek, la voix de son personnage dans les aventures du « Chat Potté », le film d’animation de Chris Miller qui sort le 30 novembre, a deux griffes très acérées. Ce sont ses talons, d’au moins dix-huit centimètres, sur lesquels cette étoile du cinéma se rapproche un peu plus du ciel.

Son partenaire a fait en revanche quasiment table rase de ses cheveux, ce que n’ont pas manqué de remarquer avec une pointe de désappointement nombre de groupies féminines massées hier après-midi sur les Champs-Elysées, derrière un rideau de barrières.

Les deux stars étaient en effet attendues à la Fnac pour une rencontre avec 300 fans avertis de l’événement et munis d’un passe. Les autres ont patienté au bord du tapis rouge, certains dès la fin de matinée. C’est le cas de Laetitia, 22 ans, une étudiante en maquillage venue de Cergy- Pontoise (Val-d’Oise). Du bel Antonio elle a certes recueilli la signature — deux initiales généreusement accolées tandis que la griffe de la chatte Salma relève plus du gribouillis nerveux —, mais elle lui a surtout donné sa carte dans une optique purement professionnelle. « Il l’a prise et mise dans sa poche », se réjouissait la jeune femme, à qui l’on ne peut pas reprocher de ne pas tout tenter pour se placer sur le marché de l’emploi.

Sa voisine, Helena, 23 ans, était d’Athis-Mons (Essonne). Hôtesse d’accueil au centre commercial Belle- Epine, elle est repartie, une étoile en plus dans les yeux, avec une photo d’elle en compagnie de l’acteur. «Ça fait bizarre de le voir en vrai, déclarait-elle toute décoiffée, même si je sais que c’est un être humain. »

Dans cette chaleur montante ajoutant à la douceur d’une belle journée, Philippe, 53 ans, qui habite Niort (Deux-Sèvres), faisait un métier bienvenu. Il travaille au service logistique d’une société de ventilation. Il aurait bien posé avec Salma mais l’heure tournait et le duo s’est engouffré au fond du grand magasin pour s’installer dans deux fauteuils blancs. Hayek a insisté sur le caractère « féministe » de son personnage. « Les femmes, on leur coupe les griffes pour les empêcher de se battre ! » a-t-elle martelé de sa voix délicieusement cuivrée. Banderas a fait péter les basses de ses cordes vocales pour dire que ce divertissement « explore la complexité de l’âme humaine ». Ils ont ensuite plongé dans un bain d’autographes et de flashs de portables avant de filer, pour l’avant-première, à l’UGC Normandie, puis à TF 1 sur le plateau de Claire Chazal. Mais sans passer par les gouttières.

Le Parisien