PSG : le blues de Javier Pastore

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PARC DES PRINCES (PARIS XVIe), HIER SOIR. Javier Pastore a une nouvelle fois livré une prestation décevante. Il semble loin le temps où la petite merveille argentine était décisif.
PARC DES PRINCES (PARIS XVIe), HIER SOIR. Javier Pastore a une nouvelle fois livré une prestation décevante. Il semble loin le temps où la petite merveille argentine était décisif. | (LP/MATTHIEU DE MARTIGNAC.)
Javier Pastore n’y arrive décidément pas. Pendant toute la première mi-temps, l’Argentin est apparu emprunté, lent et en panne d’aspiration. Ses arabesques et ses coups de génie de septembre semblent appartenir à une époque révolue. Le danseur de tango qui enchantait le Parc il n’y a pas si longtemps a peiné à esquisser le moindre mouvement d’envergure.

En début de saison, il a élevé le niveau du PSG à plusieurs reprises en se montrant décisif. Face à Nancy, hier soir, il s’est lui-même noyé et n’a pu sauver son équipe du naufrage. «Nous avons raté notre première mi-temps, a résumé l’Argentin après la rencontre, parlant de lui-même comme de son équipe. Ensuite, cela a été mieux mais nous n’avons pas eu de réussite. » « Il a fait un match en dents de scie, à l’image de l’équipe, observe Kombouaré. C’est le souci après les trêves internationales :on a manqué de rythme. » A la décharge de Pastore, il n’est revenu que jeudi en France de son long périple en Amérique du Sud avec la sélection argentine. Gardait-il les séquelles du décalage horaire ?Difficile à défendre comme idée. Hier, donc, il a à peu près tout raté lors des quarante-cinq premières minutes, perdant 12 ballons et n’en gagnant que 3 au cours de cette première période. Sentant très vite qu’il n’était pas dans un bon soir, il a multiplié les signes d’agacement. Au retour des vestiaires, Pastore, l’homme qui valait 42 M€, s’est révolté contre lui même (surtout) et (aussi) contre la mauvaise tournure que prenaient les événements. On l’a vu reprendre un peu d’influence sur le jeu parisien, frappant plusieurs fois au but, parfois de manière désespérée, et multipliant malgré tout les incursions dans la surface de réparation nancéienne. « Javier est encore jeune et on doit accepter qu’il soit parfois moins bien, défend Blaise Matuidi. Pastore n’est pas une machine ! »

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