Pékin se serait arrangé avec Jacques Rogge pour obtenir les JO 2008
Le président du CIO Jacques Rogge le 10 avril 2008 à Pékin/Liu Jin AFP
OLYMPISME - L'ancien ministre des sports chinois fait des révélations dans ce sens...
Si l’affaire se confirme, elle risque de sérieusement égratigner l’image du président du CIO, le Belge Jacques Rogge. Dans ses mémoires, l’ancien ministre des sports chinois, Yuan Weimin, révèle l’existence d’un pacte secret en 2001 entre la Chine et Rogge, alors candidat à la présidence du Comité international olympique.
Paris, dindon de la farce?
Dans son livre sobrement intitulé, «Yuan Weimin et les vents et nuages du sport international», l’ancien ministre avance que Rogge aurait permis à Pékin d’assurer le vote de certains membres européens du CIO alors que ces derniers penchaient plutôt pour Paris et Istanbul, candidats également à l’accueil des Jeux de 2008.
« Nous avons expliqué à Rogge que nous espérions que (lui) et ses amis soutiendraient Pékin. Rogge a dit qu'il espérait que les trois délégués chinois du CIO et les amis de la Chine le soutiendraient pour son élection», écrit Yuan Weimin, dont The Times publie des extraits du livre. Yuan explique que lui et le maire de Pékin Liu Qi ont rencontré Rogge à Genève à l'approche du congrès du CIO à Moscou.
«Rogge m'a dit qu'il m'était très reconnaissant»
Selon l'ancien ministre, les deux parties auraient accepté ce deal non écrit en 2001. Cet accord permettait notamment à Jacques Rogge de trouver du soutien pour devenir président du CIO. «Rogge m'a dit qu'il m'était très reconnaissant de le soutenir dans sa campagne pour être président et qu'il soutiendrait complètement la candidature chinoise aux Jeux olympiques», développe Weimin. Le 13 mai 2001, Pékin était désigné ville hôte des Jeux 2008, Rogge lui devenait président du CIO trois jours plus tard.
Interrogé par The Times, un porte-parole du président du CIO dément cette information et rappelle que Rogge a été élu «par une large majorité».
Paris, dindon de la farce?
Dans son livre sobrement intitulé, «Yuan Weimin et les vents et nuages du sport international», l’ancien ministre avance que Rogge aurait permis à Pékin d’assurer le vote de certains membres européens du CIO alors que ces derniers penchaient plutôt pour Paris et Istanbul, candidats également à l’accueil des Jeux de 2008.
« Nous avons expliqué à Rogge que nous espérions que (lui) et ses amis soutiendraient Pékin. Rogge a dit qu'il espérait que les trois délégués chinois du CIO et les amis de la Chine le soutiendraient pour son élection», écrit Yuan Weimin, dont The Times publie des extraits du livre. Yuan explique que lui et le maire de Pékin Liu Qi ont rencontré Rogge à Genève à l'approche du congrès du CIO à Moscou.
«Rogge m'a dit qu'il m'était très reconnaissant»
Selon l'ancien ministre, les deux parties auraient accepté ce deal non écrit en 2001. Cet accord permettait notamment à Jacques Rogge de trouver du soutien pour devenir président du CIO. «Rogge m'a dit qu'il m'était très reconnaissant de le soutenir dans sa campagne pour être président et qu'il soutiendrait complètement la candidature chinoise aux Jeux olympiques», développe Weimin. Le 13 mai 2001, Pékin était désigné ville hôte des Jeux 2008, Rogge lui devenait président du CIO trois jours plus tard.
Interrogé par The Times, un porte-parole du président du CIO dément cette information et rappelle que Rogge a été élu «par une large majorité».