Jean-Pierre Treiber envoie une lettre à son ex co-détenu
Jean-Pierre Treiber clamait son innocence./
CAVALE - Comme celle envoyée à sa compagne, la lettre est passée par le centre de tri de Nangis...
Il reste introuvable, mais il prend des risques. Jean-Pierre Treiber, suspect en cavale dans l'affaire du double meurtre Giraud-Lherbier, a récemment adressé un courrier à l'un de ses ex-codétenus à la maison d'arrêt d'Auxerre. Dans ce courrier, il s'excuse du tort, selon une source judiciaire, qu'il a causé lors de son évasion.
Il s'excuse pour le déclassement de six détenus
Cette lettre, dont l'existence, d'abord révélée par l'Yonne Républicaine, a été confirmée mercredi par le procureur d'Auxerre, François Pérain, est «passée par le centre de tri de Nangis» en Seine-et-Marne, comme celles expédiées de prison à son amie Blandine.
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Cette lettre, dont l'existence, d'abord révélée par l'Yonne Républicaine, a été confirmée mercredi par le procureur d'Auxerre, François Pérain, est «passée par le centre de tri de Nangis» en Seine-et-Marne, comme celles expédiées de prison à son amie Blandine.
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Selon le quotidien de l'Yonne qui a interviewé, dans son édition du 20 octobre, un détenu récemment libéré, Treiber dans sa missive, «s'excuse pour le déclassement des six prisonniers» qui travaillaient avec lui au moment de son évasion dans l'atelier de la maison d'arrêt. Un «déclassement» des co-détenus confirmé par le procureur d'Auxerre qui a précisé à l'AFP que ces personnes «ne travaillaient plus depuis (l'évasion) dans l'atelier».
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Dans son courrier, le fugitif, en cavale depuis plus de cinq semaines, innocente également son ex-codétenu, Flavien Cosson, mis en examen pour «complicité d'évasion», précise le quotidien.
Par ailleurs, les recherches pour retrouver Jean-Pierre Treiber, qui s'étaient intensifiées le 11 octobre dans la forêt de Bombon, près de Bréau (Seine-et-Marne), sont depuis allégées en attendant que la pression médiatique «se calme et que les policiers puissent travailler», a déclaré mercredi François Pérain.
Par ailleurs, les recherches pour retrouver Jean-Pierre Treiber, qui s'étaient intensifiées le 11 octobre dans la forêt de Bombon, près de Bréau (Seine-et-Marne), sont depuis allégées en attendant que la pression médiatique «se calme et que les policiers puissent travailler», a déclaré mercredi François Pérain.