Monte-Carlo : Le bulldozer Nadal est de retour sur terre !

Publié le par actu

 

 
Rafael Nadal
REUTERS/© Francois Lenoir / Reuters

On l'avait quitté la tête basse, battu par Robin Soderling sur la terre-battue parisienne pour (seulement) sa seconde défaite à Roland Garros.

Un an plus tard, revoilà l'Espagnol, 3e mondial, sur sa surface favorite... et dans une forme exceptionelle. De très bon augure en vue de la quinzaine parisienne qui se profile à l'horizon.

Rafael Nadal a remporté pour la 6e fois consécutive le tournoi de Monte-Carlo. A l'image de sa semaine monégasque, il a littéralement balayé son compatriote Fernando Verdasco (6-0, 6-1) au terme de 1h25 de jeu. Soit presque autant de temps que ses deux premiers tours passés sur le court (De Bakker 6-1, 6-0 et Berrer 6-0, 6-1)

Pour sa première finale en Masters, le Madrilène n'a jamais existé face à "Rafa". Crispé, à l'image de son premier jeu de service lâché blanc sur quatre fautes directes, Verdasco n'arrive pas à poser son jeu long et puissant  qui avait fait merveille la veille face à Djokovic (6-2, 6-2).

Désormais c'est officiel, Rafael Nadal apparaît comme le grandissime favori.


 

Une histoire de gaucher

Avec seulement 55% de première balle et 11 balles de break concédées, le service de gaucher de Verdasco, arme redoutable,  semble totalement annihilé par la patte gauche de son adversaire (la dernière fois que deux gauchers s'étaient affrontés remontait à 1981 entre Vilas et Connors). De plus, au meilleur moment, le Madrilène n'arrive pas à convertir ses cinq balles de débreak dans la deuxième manche, notamment dépassé par un passing de revers extraordinaire... à une main de Nadal.

 

L'Espagnol a survolé le tournoi pour la 6e fois (lepost)


 

Une concurrence faussée ?

Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que certaines têtes de liste manquaient à l'appel sur la terre-battue monégasque. En premier lieu figure évidemment le n°1 mondial Roger Federer, finaliste toujours déçu à Monte-Carlo. Le Suisse, qui ne souffre d'aucune blessure, a en effet préféré se reposer pour préparer au mieux la défense de son Grand Chelem si chèrement acquis l'année passée. De même, Juan Martin DelPotro, Nikolaï Davydenko, Robin Soderling (tous trois bléssés) et Andy Roddick (repos) avaient décidé de sécher le premier grand rendez-vous sur terre.

De fait, c'est un monumental boulevard qui s'ouvrait devant l'Espagnol avec comme plat de résistance son compatriote David Ferrer, seul véritable spécialiste de la surface. Mais à l'image de Verdasco, Ferrer n'a pas pesé bien lourd au moment d'affronter le rouleau-compresseur.

Verdasco

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