Meurtre d'Océane : un jeune homme s'interroge sur sa culpabilité
Un homme s'est présenté ce mardi soir vers 23h30 aux gendarmes de Bellegarde pour s'accuser du meurtre de la petite Océane, cette fillette de 8 ans retrouvée morte dimanche dans les vignes de ce village du Gard. | PHILIPPE DE POULPIQUET
Un jeune homme s'est présenté à la gendarmerie mardi soir afin de demander à ce qu'on vérifie s'il n'était pas l'auteur du meurtre d'Océane, 8 ans, dont le corps avait été retrouvé dimanche matin à Bellegarde (Gard), selon une source judiciaire.
Selon LCI, il s'agirait d'un toxicomane déjà connu des services de police.
«Il ne souvenait plus de ce qu'il avait fait samedi soir (soir de l'enlèvement d'Océane, ndlr)», a expliqué le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli, confirmant une information de RTL. Cependant, contrairement aux informations données par la radio, le «jeune homme ne s'accuse pas du meurtre», nuance le procureur.
L'homme veut subir des prélévements ADN
«Il a eu un trou noir», il était ivre dans la nuit de samedi à dimanche, a raconté Robert Gelli. En apprenant que des prélèvements ADN avaient été effectués pour démasquer le meurtrier, le jeune homme s'est présenté à la gendarmerie de Bellegarde à 22h30 et a demandé à «ce qu'on fasse des prélèvements sur lui pour vérifier que ce n'était pas lui» l'auteur des faits, a poursuivi le procureur.
Ce rebondissement intervient alors même que le principal suspect dans cette affaire venait d'être libéré à l'issue de sa garde à vue. Les analyses effectuées sur la fillettes ne correspondaient pas à l'ADN de ce septuagénaire de 73 ans, «connu de la justice pour des faits d'agression à caractère sexuel» sur de petits garçons.
Dans cette enquête qui pourrait être longue, de nouvelles comparaisons seront effectuées en dehors du fichier des délinquants sexuels, avait précisé le procureur, qui privilégie la piste locale et n'exclut pas à ce titre une prise d'empreintes génétiques à grande échelle dans la commune de Bellegarde.
Une marche organisée ce mercredi
L'autopsie d'Océane a révélé qu'elle avait subi des attouchements sexuels avant d'être étouffée. La fillette a également été poignardée à quatre reprises, mais les coups de couteau, trois profonds dont un dans le coeur et un coup superficiel, ont peut-être été portés post-mortem.
Une marche blanche doit être organisée ce mercredi à Bellegarde en mémoire de la petite fille.
Dans le village, l'incrédulité le dispute à la colère et le meurtre est de toutes les discussions. «On est toujours choqué. Même quand cela ne se passe pas chez nous mais quelque part en France, on est choqué. Qui ne le serait pas ?», assure une mère de famille de ce bourg de 6000 habitants, où les parents d'Océane s'étaient installés en avril 2010 avec leur fille unique après avoir quitté Nîmes.
Des cellules psychologiques ont été mises en place dans les différentes écoles de la commune. Une autre, à destination de tous les habitants, a été activée à l'hôtel de ville. Les parents d'Océane, eux, ont quitté la commune et se sont réfugiés dans leur famille. Devant leur maison, une photo de leur fille et un mot «en souvenir d'Océane» ont été glissés dans une pochette au-dessus de quelques bougies.
«Il ne souvenait plus de ce qu'il avait fait samedi soir (soir de l'enlèvement d'Océane, ndlr)», a expliqué le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli, confirmant une information de RTL. Cependant, contrairement aux informations données par la radio, le «jeune homme ne s'accuse pas du meurtre», nuance le procureur.
L'homme veut subir des prélévements ADN
«Il a eu un trou noir», il était ivre dans la nuit de samedi à dimanche, a raconté Robert Gelli. En apprenant que des prélèvements ADN avaient été effectués pour démasquer le meurtrier, le jeune homme s'est présenté à la gendarmerie de Bellegarde à 22h30 et a demandé à «ce qu'on fasse des prélèvements sur lui pour vérifier que ce n'était pas lui» l'auteur des faits, a poursuivi le procureur.
Ce rebondissement intervient alors même que le principal suspect dans cette affaire venait d'être libéré à l'issue de sa garde à vue. Les analyses effectuées sur la fillettes ne correspondaient pas à l'ADN de ce septuagénaire de 73 ans, «connu de la justice pour des faits d'agression à caractère sexuel» sur de petits garçons.
Dans cette enquête qui pourrait être longue, de nouvelles comparaisons seront effectuées en dehors du fichier des délinquants sexuels, avait précisé le procureur, qui privilégie la piste locale et n'exclut pas à ce titre une prise d'empreintes génétiques à grande échelle dans la commune de Bellegarde.
Une marche organisée ce mercredi
L'autopsie d'Océane a révélé qu'elle avait subi des attouchements sexuels avant d'être étouffée. La fillette a également été poignardée à quatre reprises, mais les coups de couteau, trois profonds dont un dans le coeur et un coup superficiel, ont peut-être été portés post-mortem.
Une marche blanche doit être organisée ce mercredi à Bellegarde en mémoire de la petite fille.
Dans le village, l'incrédulité le dispute à la colère et le meurtre est de toutes les discussions. «On est toujours choqué. Même quand cela ne se passe pas chez nous mais quelque part en France, on est choqué. Qui ne le serait pas ?», assure une mère de famille de ce bourg de 6000 habitants, où les parents d'Océane s'étaient installés en avril 2010 avec leur fille unique après avoir quitté Nîmes.
Des cellules psychologiques ont été mises en place dans les différentes écoles de la commune. Une autre, à destination de tous les habitants, a été activée à l'hôtel de ville. Les parents d'Océane, eux, ont quitté la commune et se sont réfugiés dans leur famille. Devant leur maison, une photo de leur fille et un mot «en souvenir d'Océane» ont été glissés dans une pochette au-dessus de quelques bougies.