La justice interdit à Geneviève de Fontenay d'organiser son concours
Geneviève de Fontenay a annoncé mercredi qu'un tribunal arbitral lui interdisait d'organiser son concours Miss Nationale le 4 décembre, au lendemain du concours Miss France sur TF1.
"Il faut que j'annule tout. C'est le règne de la puissance et de l'argent", a déclaré en pleurs Mme de Fontenay.
Cette décision fait suite à l'action engagée par la société de production Endemol, à qui Mme de Fontenay avait vendu en 2002 le concours Miss France, pour faire appliquer une clause de non concurrence.
La décision du tribunal arbitral ne concerne que la compétition du 4 décembre et la justice doit encore se prononcer sur le fond.
Dans un communiqué, Mme de Fontenay a souligné qu'en application de la décision rendue mercredi par le tribunal arbitral, "l'élection +Miss Nationale Geneviève de Fontenay 2012+, prévue le 4 décembre 2011, est reportée dans l'attente du prononcé de la sentence arbitrale au fond qui va intervenir prochainement".
Pour sa part, Endemol a fait valoir dans un communiqué que le jugement "fait interdiction à Madame de Fontenay de tenir et de diffuser, par quelque moyen que ce soit, directement ou par personnes interposées, l'élection de Miss Nationale 2012 -ou toute autre élection nationale qu'elle organiserait- prévue le 4 décembre 2011 -ou à toute autre date - et lui ordonne en conséquence, sous astreinte de 100.000 euros, de reporter la tenue de cette élection dans l'attente du prononcé de la sentence arbitrale au fond".
Selon Endemol, le tribunal ordonne également à Mme de Fontenay de s'abstenir de toute utilisation, de quelque nature que ce soit, directement ou par personnes interposées, de l'image, du nom et de la marque Miss France, et ce notamment dans le cadre des élections locales et régionales organisées en vue de l'élection de Miss Nationale 2012, et ce sous astreinte de 5.000 euros par manquement constaté.