Eric Besson:" Stéphane Guillon est un lâche et un raciste"
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Il y a une semaine, Stéphane Guillon défrayait la chronique en consacrant son billet à Eric Besson sur France Inter. Il l'avait alors présenté comme "une taupe du Front National".
Ce matin, dans Libération, le Ministre de l'Immigration répond à Stéphane Guillon:
"Nul ne m'a jamais fait courber l'échine. Et ce n'est pas ce pleutre de Guillon qui va commencer." a-t-il déclaré, avant de dénoncer dans les propos du chroniqueur "des méthodes et de propos de facho, mal déguisés sous un look bobo et une vulgate supposée gaucho".
Eric Besson tient également à préciser qu'il n'a pas contacté le président de Radio France, qui lui avait présenté ses excuses, à la suite de cette chronique.
Avant d'ajouter qu'il n'est en principe pas touché par les "attaques récurrentes" sur son physique, qui lui rappellent tout de même "les méthodes de la presse d'extrême droite de l'entre-deux-guerres". En effet, Stéphane Guillon l'avait décrit comme une personne "antipathique" avec "des yeux de fouine, un menton fuyant. Un vrai profil à la Iago".
Eric Besson voit surtout un "racisme ordinaire" dans "plusieurs chroniques de Stéphane Guillon", notamment lors des "attaques sur [ses] origines ou sur [son] éventuel 'mariage gris'".
Avant de qualifier le chroniqueur de "lâche, tenaillé par la peur physique de croiser ses cibles", fuyant le face-à-face dans les médias, que le ministre lui avait proposé, "tel un vulgaire Peillon".
Ce matin, dans Libération, le Ministre de l'Immigration répond à Stéphane Guillon:
"Nul ne m'a jamais fait courber l'échine. Et ce n'est pas ce pleutre de Guillon qui va commencer." a-t-il déclaré, avant de dénoncer dans les propos du chroniqueur "des méthodes et de propos de facho, mal déguisés sous un look bobo et une vulgate supposée gaucho".
Eric Besson tient également à préciser qu'il n'a pas contacté le président de Radio France, qui lui avait présenté ses excuses, à la suite de cette chronique.
Avant d'ajouter qu'il n'est en principe pas touché par les "attaques récurrentes" sur son physique, qui lui rappellent tout de même "les méthodes de la presse d'extrême droite de l'entre-deux-guerres". En effet, Stéphane Guillon l'avait décrit comme une personne "antipathique" avec "des yeux de fouine, un menton fuyant. Un vrai profil à la Iago".
Eric Besson voit surtout un "racisme ordinaire" dans "plusieurs chroniques de Stéphane Guillon", notamment lors des "attaques sur [ses] origines ou sur [son] éventuel 'mariage gris'".
Avant de qualifier le chroniqueur de "lâche, tenaillé par la peur physique de croiser ses cibles", fuyant le face-à-face dans les médias, que le ministre lui avait proposé, "tel un vulgaire Peillon".