Un Lyon au-delà du Real

Publié le par actu

Les joueurs de l'Olympique lyonnais sont heureux après leur victoire contre le Real de Madrid en Ligue des Champions, le 10 mars 2010./P.MARCOU / AFP
FOOT - Grâce à un match nul 1-1, les Lyonnais éliminent le Real de Madrid...
Miralem Pjanic va s’en souvenir toute sa vie. Le jeune meneur de jeu de l'OL a propulsé mardi son club en quart de finale de la Ligue des champions en inscrivant le but de l'égalisation face au Real Madrid (1-1) à un quart d'heure de la fin du match. «Jouer à Madrid devant autant de spectateurs, c'est magnifique, un rêve pour tout joueur », avait-il déclaré trois jours auparavant. Le Bosniaque est allé au bout de son rêve et a plongé les Madrilènes dans le désarroi, eux qui n'ont plus franchi les huitièmes de finale depuis cinq ans et qui aspiraient à remporter une dixième coupe aux grandes oreilles en mai prochain, sur leur pelouse du stade Santiago-Bernabeu.

L'OL tient donc le plus grand exploit de son histoire et est décidément la bête noire du Real qui ne s'est jamais imposé en six confrontations. Pourtant, pas grande monde ne parie sur une qualification des Lyonnais au terme d'une première période archi-dominée par les Merengue (9 tirs à 1 et 65 % de possession du ballon en faveur du Real). «Nous avons évité le pire», reconnaît Claude Puel à l'issue du match.

Dès la sixième minute, Cristiano Ronaldo ouvre la marque d'une frappe croisée qui passait entre les jambes d'Hugo Lloris. Asphyxiés par les vagues qui déferlent sur eux, les partenaires de Cris plient mais ne rompent pas. Gonzalo Higuain loupe le coche juste avant la pause en frappant sur le poteau alors que le but est grand vide (40e). Au retour des vestiaires, l'OL, métamorphosé, se montre plus agressif et se projette plus souvent dans le camp adverse avant de trouver la récompense de ses efforts par Pjanic. Lisandro et Cesar Delgado peuvent même enfoncer le clou, mais les deux argentins manquent de lucidité dans leur dernier geste. Pas grave, Lyon est déjà au septième ciel.
Stephane Marteau
Manchester qualifié

Non seulement l'AC Milan n'a pas réussi a renverser sa défaite de l'aller à San Siro (2-3), mais il a même reçu une leçon de football à Old Trafford. Manchester United a rendu la monnaie de sa pièce à Milan, qui l'avait battu et éliminé sur le même score en demi-finale de la C1 il y a trois ans. Un but matinal de l'inévitable Wayne Rooney (13), servi par Gary Neville, a tôt annihilé les envies de révolte des Rossoneri, avant un second marqué dès l'ouverture de la seconde période (46). Le Coréen Park Ji-sung et l'Ecossais Darren Fletcher ont donné plus de lustre encore à la victoire des Reds Devils

Publié dans actualité sportive

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article