RER B : interconnexion suspendue, trafic très perturbé

Publié le par actu

 

De nombreux conducteurs font valoir leur droit de retrait sur la partie nord du RER B, qui dépend de la SNCF. Le retrait fait suite à la suspicion de présence d’amiante dans une cabine de conduite. | ARCHIVES LP
C'est la pagaille ce mercredi soir sur la ligne B du RER. A 18 heures, l'interconnexion à la gare du Nord a été interrompue. Si bien que les passagers arrivés du sud et qui souhaitaient aller vers le nord de l'Ile-de-France ont été obligés de descendre de leur train, en souterrain, pour rejoindre les lignes en surface. «Nous avons déployé des agents en gare pour diriger tout le monde, indiquait la SNCF.

Notre but est que tous les clients puissent rentrer chez eux ce soir». Selon la direction, un train sur cinq seulement fonctionnait.

Les conducteurs ont été de plus en plus nombreux, ce mercredi soir, à faire valoir leur droit de retrait sur la partie nord du RER B, celle qui dépend de la SNCF. Selon nos informations, le retrait des conducteurs fait suite à la suspicion de présence d’amiante dans une cabine de conduite. Une découverte qui, si elle était confirmée, intervient un mois et demi après que cette fibre cancérigène a été détectée dans les soubassement d'une trentaine de rames, lesquelles ont été retirées de la circulation. 

La direction de la SNCF n'était pas en mesure de commenter ces perturbations.

Une quinzaine de rames retirées en septembre

De son côté, la RATP indiquait que «en raison d'un manque de conducteurs sur le RER B Nord, le trafic est très ralenti sur l'ensemble de la ligne», soulignant que les ralentissements sont liés en partie «à une immobilisation en maintenance d'une partie des trains». A la mi-septembre, la direction a retiré de la circulation une quinzaine de rames après que des traces de poussière d'amiante ont été repérées sur une rame récemment rénovée. La RATP avait précisé que l'amiante n'était présente qu'en quantité infime et dans des zones non accessibles aux voyageurs.

Dans un communiqué, la CGT des Transports a souligné mercredi qu'à l'heure actuelle, les salariés ne savaient toujours pas «d’où venaient ces poussières d’amiante». «Depuis plus d’un mois nous sommes dans une situation de statu quo entraînant un service minimum de la circulation des trains dégradant les conditions de transport des usagers», souligne le syndicat.

La ligne B du RER est gérée par la RATP entre Saint-Rémy-les-Chevreuse et Gare du Nord, où la SNCF prend la relève juqu'à Aéroport Charles-de-Gaulle et Mitry Claye.

Publié dans actualité national

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article