Yémen : les trois ex-otages français sont en route vers Oman
Les trois humanitaires français qui étaient otages d'Al-Qaïda au Yémen depuis cinq mois, ont été transférés vers le sultanat d'Oman, a annoncé lundi un chef tribal ayant contribué à leur libération. «Ils sont partis par la route pour le sultanat d'Oman, d'où ils prendront un avion pour la France», a-t-il précisé. Plus tôt, il avait assuré que les ex-otages étaient «en bonne santé». «La médiation tribale a été menée auprès de Fahd al-Qussa, un chef d'al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa)», a précisé un responsable local. Une libération «négociée par des dignitaires de la tribu d'Al-Awalaq auprès de Fahd al-Qussa, qui appartient à cette tribu», a indiqué le médiateur tribal, qui a requis l'anonymat.
Un riche homme d'affaires yéménite, Ahmed Ben Férid al-Souraimeh, «en exil dans le sultanat d'Oman», aurait joué un «rôle déterminant» dans la libération des otages, a expliqué cette même source sans plus de détails. Une rançon de plusieurs millions de dollars aurait par ailleurs été payée pour la libération des trois Français, ont également indiqué des sources tribale et de sécurité.
C'est un communiqué de l'Elysée qui a annoncé la nouvelle de leur libération dans la nuit de dimanche à lundi. «Le président de la République a été informé ce soir de la libération des trois travailleurs humanitaires retenus au Yémen depuis le 28 mai 2011», expliquait le communiqué dimanche soir. «Le chef de l'Etat remercie chaleureusement le sultan d'Oman et les autorités omanaises pour leur aide déterminante, ainsi que toutes les personnes ayant contribué à cet heureux dénouement», poursuivait le texte.
Ils étaient apparus dans une vidéo le 12 septembre
Les trois otages français - deux femmes et un homme - appartenaient à l'ONG française Triangle Génération Humanitaire. Ils avaient été portés disparus le 28 mai 2011 à Seyoun (600 km à l'est de Sanaa), dans la province du Hadramout. Selon des sources tribales, ils étaient détenus dans la province voisine de Chabwa, un fief du réseau islamiste dans le sud du Yémen. Le co-directeur de l'ONG, Pierre Verbruggen, a fait part de son «grand soulagement» après l'annonce de la libération, ajoutant qu'il n'avait aucune information sur la date de leur retour en France.
Fin juillet, des sources tribales avaient affirmé que les humanitaires étaient aux mains d'éléments d'Al-Qaïda qui demandaient une rançon de 12 millions de dollars. Une vidéo mise en ligne le 12 septembre par un site d'information yéménite montrait les trois humanitaires vivants et se disant «otages depuis 102 jours». Il s'agissait du premier signe de vie depuis leur disparition.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait indiqué fin octobre que les Français étaient vivants et que les demandes des ravisseurs étaient «assez confuses».
Un riche homme d'affaires yéménite, Ahmed Ben Férid al-Souraimeh, «en exil dans le sultanat d'Oman», aurait joué un «rôle déterminant» dans la libération des otages, a expliqué cette même source sans plus de détails. Une rançon de plusieurs millions de dollars aurait par ailleurs été payée pour la libération des trois Français, ont également indiqué des sources tribale et de sécurité.
C'est un communiqué de l'Elysée qui a annoncé la nouvelle de leur libération dans la nuit de dimanche à lundi. «Le président de la République a été informé ce soir de la libération des trois travailleurs humanitaires retenus au Yémen depuis le 28 mai 2011», expliquait le communiqué dimanche soir. «Le chef de l'Etat remercie chaleureusement le sultan d'Oman et les autorités omanaises pour leur aide déterminante, ainsi que toutes les personnes ayant contribué à cet heureux dénouement», poursuivait le texte.
Ils étaient apparus dans une vidéo le 12 septembre
Les trois otages français - deux femmes et un homme - appartenaient à l'ONG française Triangle Génération Humanitaire. Ils avaient été portés disparus le 28 mai 2011 à Seyoun (600 km à l'est de Sanaa), dans la province du Hadramout. Selon des sources tribales, ils étaient détenus dans la province voisine de Chabwa, un fief du réseau islamiste dans le sud du Yémen. Le co-directeur de l'ONG, Pierre Verbruggen, a fait part de son «grand soulagement» après l'annonce de la libération, ajoutant qu'il n'avait aucune information sur la date de leur retour en France.
Fin juillet, des sources tribales avaient affirmé que les humanitaires étaient aux mains d'éléments d'Al-Qaïda qui demandaient une rançon de 12 millions de dollars. Une vidéo mise en ligne le 12 septembre par un site d'information yéménite montrait les trois humanitaires vivants et se disant «otages depuis 102 jours». Il s'agissait du premier signe de vie depuis leur disparition.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avait indiqué fin octobre que les Français étaient vivants et que les demandes des ravisseurs étaient «assez confuses».
Publicité
/http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fimgs%2Farticle%2Fpicto-diapo.gif)