VIDÉO. Un radar pour piétons installé dans les rues de Rouen
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Un artiste trublion vient d'installer un faux radar doté d'un véritable flash automatique sur le modèle des boîtiers présents sur le bord des routes. Benoit Thiollent a pris le soin de poser des panneaux dans une rue commerçante à deux pas du palais de justice et de la cathédrale de Rouen.
| AFP
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La savez-vous, la vitesse des piétons est limitée dans les rues du centre-ville de Rouen (Seine-Maritime). Un artiste trublion vient d'installer un faux radar doté d'un véritable flash automatique sur le modèle des boîtiers présents sur le bord des routes. Benoit Thiollent a pris le soin de poser des panneaux dans une rue commerçante à deux pas du palais de justice et de la cathédrale.
Les passants sont donc clairement incités à musarder : les mentions «Piétons, ralentissez!», vitesse-limite 3 km/h ou encore «contrôle piéton automatique» apparaissent sur des panneaux plus vrais que nature.
L'artiste à l'initiative de l'installation veut «surprendre le passant, l'interpeller, parler de la ville et du patrimoine avec des codes d'aujourd'hui, réfléchir sur la notion de panneau et d'interdit». «Il y a des réactions très épidermiques, certains n'apprécient pas et protestent avec violence, d'autres le prennent de façon ludique et courent devant le radar dans l'espoir de le déclencher», convient l'artiste concepteur à l'AFP qui précise que l'appareil flashe mais ne prend pas de clichés. Statuettes en bois, maison à colombages auront désormais droit à des regards appuyés, espère Benoit Thiollent qui a élaboré le projet baptisé «zone 3» s'inscrit dans le cadre du festival annuel d'art contemporain «Rouen impressionnée».
ludique et courent devant le radar dans l'espoir de le déclencher», convient l'artiste concepteur à l'AFP qui précise que l'appareil flashe mais ne prend pas de clichés. Statuettes en bois, maison à colombages auront désormais droit à des regards appuyés, espère Benoit Thiollent qui a élaboré le projet baptisé «zone 3» s'inscrit dans le cadre du festival annuel d'art contemporain «Rouen impressionnée».
L'artiste à l'initiative de l'installation veut «surprendre le passant, l'interpeller, parler de la ville et du patrimoine avec des codes d'aujourd'hui, réfléchir sur la notion de panneau et d'interdit». «Il y a des réactions très épidermiques, certains n'apprécient pas et protestent avec violence, d'autres le prennent de façon ludique et courent devant le radar dans l'espoir de le déclencher», convient l'artiste concepteur à l'AFP qui précise que l'appareil flashe mais ne prend pas de clichés. Statuettes en bois, maison à colombages auront désormais droit à des regards appuyés, espère Benoit Thiollent qui a élaboré le projet baptisé «zone 3» s'inscrit dans le cadre du festival annuel d'art contemporain «Rouen impressionnée».
ludique et courent devant le radar dans l'espoir de le déclencher», convient l'artiste concepteur à l'AFP qui précise que l'appareil flashe mais ne prend pas de clichés. Statuettes en bois, maison à colombages auront désormais droit à des regards appuyés, espère Benoit Thiollent qui a élaboré le projet baptisé «zone 3» s'inscrit dans le cadre du festival annuel d'art contemporain «Rouen impressionnée».