viDEO. Exécuté à 5h08, Troy Davis a clamé son innocence jusqu'au bout
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Peu avant 23 heures mercredi (5 heures jeudi en France), devant le pénitencier de Jackson, dans le sud-est des Etats-Unis, un profond silence s'est abattu sur la plaine. Toute la journée, les prières et les clameurs avaient résonné pour sauver le Noir américain Troy Davis, accusé du meurtre d'un policier blanc et qui a clamé son innocence jusqu'à son dernier souffle.
A 23h08 (5h08 en France), Troy Davis, 42 ans s'est éteint, près d'un quart d'heure après avoir reçu une injection léthale.
Jusqu'au dernier moment, plusieurs centaines de personnes et des abolitionnistes avaient voulu y croire. Ils avaient même sauté de joie en apprenant que l'exécution prévue à 19 heures (1 heure du matin en France) était retardée, le temps que la Cour suprême statue. Mais le silence est tombé à l'annonce du rejet par la plus haute juridiction des Etats-Unis de l'ultime requête de Troy Davis. Les manifestants ont aussitôt formé un cercle resserré autour de la famille du condamné, priant, chantant, pleurant, jusqu'à ce que la mort de Troy Davis soit annoncée.
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Troy Davis
AFP
«A ceux qui s'apprêtent à m'ôter la vie, que Dieu vous bénisse»
Jusqu'à la chambre d'exécution, Troy Davis a clamé son innocence. «Ce n'était pas de ma faute, je n'avais pas d'arme», a-t-il dit, selon une journaliste locale qui a assisté à l'exécution aux côtés de parents de la victime. «A ceux qui s'apprêtent à m'ôter la vie, que Dieu vous bénisse», a-t-il ajouté.
«Troy Davis est mort ce soir, et avec lui, est mort sa quête pour la justice et la vérité», a déclaré un de ses avocats Jason Ewart. «Toute une famille est en deuil ce soir», a-t-il ajouté, «l'innocence n'a pas d'autre ennemi que le temps» mais «l'héritage de Troy Davis ne s'arrête pas ce soir».
A l'annonce de la mort de Troy Davis, le carré d'herbe où étaient cantonnés les manifestants s'est très vite vidé, en silence. Les soeurs et frères du condamné, ses petits neveux, ont quitté les lieux sans un mot. Citant le pasteur Martin Luther King, un membre de l'association de défense des gens de couleurs (NAACP), a juste soufflé : «On peut toujours éteindre la musique, mais on ne pourra pas faire disparaître la chanson».
Jusqu'au dernier moment, plusieurs centaines de personnes et des abolitionnistes avaient voulu y croire. Ils avaient même sauté de joie en apprenant que l'exécution prévue à 19 heures (1 heure du matin en France) était retardée, le temps que la Cour suprême statue. Mais le silence est tombé à l'annonce du rejet par la plus haute juridiction des Etats-Unis de l'ultime requête de Troy Davis. Les manifestants ont aussitôt formé un cercle resserré autour de la famille du condamné, priant, chantant, pleurant, jusqu'à ce que la mort de Troy Davis soit annoncée.
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Troy Davis
AFP
«A ceux qui s'apprêtent à m'ôter la vie, que Dieu vous bénisse»
Jusqu'à la chambre d'exécution, Troy Davis a clamé son innocence. «Ce n'était pas de ma faute, je n'avais pas d'arme», a-t-il dit, selon une journaliste locale qui a assisté à l'exécution aux côtés de parents de la victime. «A ceux qui s'apprêtent à m'ôter la vie, que Dieu vous bénisse», a-t-il ajouté.
«Troy Davis est mort ce soir, et avec lui, est mort sa quête pour la justice et la vérité», a déclaré un de ses avocats Jason Ewart. «Toute une famille est en deuil ce soir», a-t-il ajouté, «l'innocence n'a pas d'autre ennemi que le temps» mais «l'héritage de Troy Davis ne s'arrête pas ce soir».
A l'annonce de la mort de Troy Davis, le carré d'herbe où étaient cantonnés les manifestants s'est très vite vidé, en silence. Les soeurs et frères du condamné, ses petits neveux, ont quitté les lieux sans un mot. Citant le pasteur Martin Luther King, un membre de l'association de défense des gens de couleurs (NAACP), a juste soufflé : «On peut toujours éteindre la musique, mais on ne pourra pas faire disparaître la chanson».