Trois fillettes découvertes mortes à Haguenau, la piste familiale privilégiée
La maison où ont été découvertes les trois soeurs âgées de 5 à 13 ans, le 2 janvier 2010 à Haguenau/JOHANNA LEGUERRE / AFP
ENQUETE - Elles étaient âgées de 5 à 13 ans...
Les circonstances se précisent dans l’incendie qui a coûté la vie trois fillettes, samedi à Haguenau (Bas-Rhin). Elles ont été égorgées, a précisé samedi le substitut du Procureur du tribunal de Strasbourg, Olivier Glady. Elles étaient âgées de 5 à 13 ans. La dépouille calcinée d'un homme a été retrouvée dans les décombres, selon le substitut. Selon la chaîne iTélé, il s'agirait de celle du père.
Séparation
«Ce pourrait être une tragédie de la séparation, mais c'est à l'enquête judiciaire de le confirmer: les enfants ont été trouvées mortes dans la maison familiale que tout le monde pensait inhabitée», a indiqué samedi le maire de la ville, Claude Sturni.
Selon lui, le couple âgé d'une quarantaine d'années était en instance de séparation et la maison était inhabitée «depuis plusieurs semaines».
Sous le choc, la maman des petites filles est entendue par la police judiciaire (PJ) de Strasbourg.
Séparation
«Ce pourrait être une tragédie de la séparation, mais c'est à l'enquête judiciaire de le confirmer: les enfants ont été trouvées mortes dans la maison familiale que tout le monde pensait inhabitée», a indiqué samedi le maire de la ville, Claude Sturni.
Selon lui, le couple âgé d'une quarantaine d'années était en instance de séparation et la maison était inhabitée «depuis plusieurs semaines».
Selon Sylvie Scholler, une voisine interrogée par l'AFP, la famille avait déménagé depuis le 31 août. Les trois filles, Sabrina, 5 ans, Narjiss, 11 ans, et Nivine, 13 ans, vivaient d'ordinaire avec leur mère et étaient scolarisées à Haguenau.
Enquête
«C'était une famille qui n'avait jamais été repérée comme difficile, elle vivait dans un lotissement plutôt paisible, dans une maison sympathique», a résumé le maire, déjà soucieux de préparer les camarades de classe des fillettes à l'annonce de la tragédie.
Sous le choc, la maman des petites filles est entendue par la police judiciaire (PJ) de Strasbourg.