Traînée sur 300 mètres sous les yeux de son mari: "C'était le train de la mort"

Publié le par actu

 

 

train Corail (photo d'illustration).

 

Pour Noël, Jean-Yves a offert à sa femme Christine un week-end en Ariège.

Au programme pour ce coupe originaire de Caen, dans le Calvados: nuit en igloo et balade en chiens de traîneau, sur le plateau de Beille, dans les Pyrénées.

Mais ce week-end en amoureux a tourné au cauchemar.

Samedi, à l'aube, après un arrêt en gare de Tarascon-sur-Ariège et au moment où le train redémarrait, Christine, 44 ans, s'est retrouvée coincée entre les portes du train Corail en provenance de Paris, selon La Dépêche.

Christine a été traînée sur 300 mètres, sous les yeux de son mari.

"A 6h 13, tout le monde dormait dans le train, j'ai vu le panneau Tarascon" raconte Jean-Yves à La Dépêche.

Il descend du train en premier, et son épouse lui passe les valises.

Soudain, "Sans un coup de sifflet, sans rien, la porte s'est refermée" et a coincé Christine "sur le marchepied."

Jean-Yves poursuit à La Dépêche:

"J'ai crié, j'ai couru avec elle, puis je l'ai vue disparaître."

A l'intérieur du train, les cris de Christine réveillent les passagers.

Ces derniers tirent sur le signal d'alarme et parviennent à débloquer Christine, toujours selon La Dépêche.

"C'était le train de la mort" confie son époux, "J'ai vu mon épouse partir, ballotée comme une poupée de chiffon. J'ai cru qu'elle avait été broyée."

Jean-Yves met en avant qu'il n'y avait pas de chef de gare sur le quai samedi matin.

De son côté, la SNCF dit être choquée "par ce drame exceptionnel".

Pour la SNCF, contactée par Le c, le couple serait descendu du mauvais côté.

"La procédure semble avoir été respectée. Ils n'étaient pas sur le bon quai, la ou le contrôleur vérifiait les mouvements" précise, encore à La Dépêche, le directeur de la communication SNCF de Midi-Pyrénées Philippe Blanquart.

Jean-Yves a porté plainte, car dit-il dans La Dépêche, "Il faut faire quelque chose avant qu'un autre accident arrive. Il y a un vrai problème de sécurité."

Mardi, les gendarmes de Tarascon-sur-Ariège ont entendu les agents de la SNCF en service samedi dans ce Corail.

Christine a été rapatriée à Caen.

La quadragénaire souffre d'un traumatisme crânien et de multiples contusions

Publié dans fait divers

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