Tournoi des 6 Nations : Le XV de France fonce tout droit vers le Grand Chelem !
Reste les quelques moments d'égarement coupables qui ont remis l'adversaire en selle dans le dernier quart d'heure.
Le rendez-vous est pris pour samedi prochain face au XV de la Rose...
Le XV de France n'a fait qu'une bouchée de l'Italie au Stade de France (46 -20 ) et n'est plus qu'à une victoire du Grand Chelem. Le match piège annoncé a tourné court.
Pas de mauvaise surprise
"Ce n'est pas une équipe spectaculaire mais il faudra rester vigilant" prévenait en début de semaine l'arrière Clément Poitrenaud au Figaro. "L'Italie est une équipe embêtante, qui ne produit pas grand chose, elle occupe très bien le terrain et reste très appliquée défensivement". Le XV de France avait donc choisi le chemin de la sagesse face à une Squadra Azurra enfin victorieuse face à l'Ecosse lors de la journée précédente.
Sur la première action, le compteur était tout près d'être ouvert pour les Bleus (en blanc pour l'occasion). Mais c'est au bout de cinq minutes de jeu seulement, les interrogations étaient dissipées par un essai sous les poteaux signé du 3e ligne Imanol Harinordoquy sur une passe après contact de Morgan Parra. La transformation n'était qu'une formalité pour le Clermontois (7-0, 5'). L'indiscipline italienne, notamment au sol, était sanctionnée à nouveau par une pénalité (10-0, 9'), témoinagne criant de leur infériorité dans le jeu et de leur incapacité à contrer les vagues bleues.
Marty signe son doublé
Si les boulevards laissés par l'adversaire permettait aux cannes des deux "néophytes" Palisson (3e titularisation) et Andreu (1ère), c'est pourtant le Catalan David Marty qui s'échappait coup sur coup pour aller enfoncer le clou et faire le break (22-0, 22'). Les Italiens pouvaient se consoler de ne pas rentrer aux vestiaires vierges de tout point grâce à une pénalité de Bergamasco après quelques atermoiements français (22-3, 40').
A la mi-temps, l'addition est salée mais des plus logiques au vu de a performance livrée par les Blancs.
Jour de premières !
Le deuxième acte donnait l'occasion aux petits nouveaux de se distinguer. Marc Andreu et Alexis Lapendry allaient ainsi pour la première fois en terre promise dans une partie qui virait de plus en plus à la correction (46-6, 60').
Néanmoins, on regrettera les relachements coupables du dernier quart d'heure qui ont coûté deux essais largement évitables aux Bleus. Del Fava puis Canavosio réduisait la marque (46-20, 72') pour alléger les valises du retour vers Rome