Tour de France: Alors, c'est qui le plus fort?
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Andy Schleck, Cadel Evans et Alberto Contador (de gauche à droite), lors de la 8e étape du Tour de France, le 9 juillet 2011 J.Saget/REUTERS
DEBAT - A cinq étapes de l'arrivée, Cadel Evans se dégage comme grand favori, mais...
Cette descente vers Gap aura eu le mérite de faire bouger les lignes. Alors que l’on s’attendait à une course fermée jusqu’à l’Alpe d’Huez, vendredi, les grands favoris à la victoire finale ont fait exploser la course ce mardi, lors de la 16e étape. Reste qu’au final, si l’on a plusieurs éléments de réponse, on se pose toujours la même question: qui est le plus fort?
Cadel Evans. A première vue, Cadel Evans semble dans son assiette. L’Australien a réussi à tenir Contador dans le col de Manse et n’a jamais vraiment paru en difficulté dans les Pyrénées, quelles que soient les conditions. Il est d’ailleurs le mieux placé des grands patrons de ce Tour, à 1’45 de Thomas Voeckler, et ses capacités de rouleur devraient payer lors du contre-la-montre de samedi, à Grenoble. Reste à gérer la très très haute montagne (Galibier, Serre-Chevalier et Alpe d’Huez), qui lui a parfois coûté gros.
Fränk Schleck. Derrière, Fränk Schleck a réussi à limiter les dégâts mardi et peut prétendre à une place sur le podium après sa belle ascension de Luz-Ardiden, jeudi dernier. Mieux, la défaillance d’Andy, qui a perdu le Tour de manière quasi certaine à Gap, fait du champion du Luxembourg le leader incontestable de Leopard-Trek. Autant dire qu’Andy va bosser pour lui dans les Alpes. Et comme sentinelle en haute-montagne, on trouve difficilement mieux. Reste à régler ce problème en contre-la-montre…
Alberto Contador. On l’a compris en le voyant s’envoler dans le col de Manse, Alberto Contador bluffait (au moins en partie) dans les Pyrénées. L’Espagnol, triple vainqueur de la Grande Boucle, a retrouvé ses jambes – et surtout son genou – et ne va rien lâcher jusqu’à Paris. Et tout le monde sait qu’il est capable de faire exploser n’importe qui dans la très haute.
Thomas Voeckler. Quant au maillot jaune, s’il a perdu un peu de temps à Gap sur son dauphin Cadel Evans, il est encore dans la course. Mais sa difficulté à suivre les cadors ne présage pas forcément du meilleur avant les terribles ascensions de la fin de semaine.
Cadel Evans a-t-il déjà gagné le Tour? Qui pour vous va réussir à s’imposer à Paris? Thomas Voeckler a-t-il une chance? Contador va-t-il réaliser le come-back de l’année? Samuel Sanchez peut-il créer la surprise? A vous de nous donner votre avis, en commentaires.