Somalie : les ravisseurs de Marie Dedieu veulent vendre sa dépouille
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La France n'engagera «pas de représailles» contre les ravisseurs, une «petite bande» appelée à s'autodétruire, selon Gérard Longuet.
«C'est le comble de l'abjection», selon les mots même du ministre de la Défense. Les ravisseurs de Marie Dedieu, l'otage française morte en Somalie, cherchent actuellement à «vendre sa dépouille», explique Gérard Longuet jeudi sur i-Télé.
La France ne devrait par ailleurs pas engager de représailles contre les ravisseurs, «une petite bande» appelée à s'autodétruire, selon le ministre. L'annonce mercredi du décès de cette sexagénaire malade et paralysée, enlevée au Kenya et emmenée en Somalie, a suscité une vive indignation dans les rangs du gouvernement.
Prendre une femme de cet âge, malade, paralysée, ne pas lui donner ses médicaments, laisser développer une septicémie dont elle est vraisemblablement morte, et proposer la vente de la dépouille! Ce sont des gens qui ne méritent que le mépris», a déclaré M. Longuet. Le quai d'Orsay demandait dès hier «la restitution sans délai et sans conditions de la dépouille mortelle», exigeant que les ravisseurs «soient identifiés et traduits devant la justice».
La France n'engagera pas de représailles
Sur ce dernier point, Gérard Longuet s'est d'ailleurs montré pessimiste : «Le plus vraisemblable est qu'ils se détruisent eux-mêmes parce que c'est un climat de guerre civile permanent.» La France ne se fera en tout cas pas justice elle-même : Gérard Longuet a en effet annoncé ne pas prévoir de représailles militaires car il s'agit «d'une petite bande, d'une petite minorité, une exception qui déshonore ce territoire, mais ce n'est pas le territoire», a-t-il souligné.
L'intervention de l'armée kenyane, qui a bombardé des rebelles islamistes dans l'ouest de la Somalie, est en revanche justifiée pour le ministre : «Le tourisme est un des facteurs de développement du Kenya. Ils ne peuvent laisser des pirates d'origine somalienne faire la loi sur leurs côtes et peut-être demain dans leurs réserves».
L'émotion du président
Hier, par la voix de Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Nicolas Sarkozy s'est dit «très, très ému» par ce décès, «surtout par les conditions de son enlèvement et de sa mort». Alain Juppé a évoqué un «acte de barbarie et d'une violence absolument inqualifiable», commis par des «sauvages», a-t-il ajouté. Le Premier ministre, François Fillon, a pris la parole dans l'après-midi à l'Assemblée pour dire «la profonde émotion» et «l'indignation» du gouvernement
Prendre une femme de cet âge, malade, paralysée, ne pas lui donner ses médicaments, laisser développer une septicémie dont elle est vraisemblablement morte, et proposer la vente de la dépouille! Ce sont des gens qui ne méritent que le mépris», a déclaré M. Longuet. Le quai d'Orsay demandait dès hier «la restitution sans délai et sans conditions de la dépouille mortelle», exigeant que les ravisseurs «soient identifiés et traduits devant la justice».
La France n'engagera pas de représailles
Sur ce dernier point, Gérard Longuet s'est d'ailleurs montré pessimiste : «Le plus vraisemblable est qu'ils se détruisent eux-mêmes parce que c'est un climat de guerre civile permanent.» La France ne se fera en tout cas pas justice elle-même : Gérard Longuet a en effet annoncé ne pas prévoir de représailles militaires car il s'agit «d'une petite bande, d'une petite minorité, une exception qui déshonore ce territoire, mais ce n'est pas le territoire», a-t-il souligné.
L'intervention de l'armée kenyane, qui a bombardé des rebelles islamistes dans l'ouest de la Somalie, est en revanche justifiée pour le ministre : «Le tourisme est un des facteurs de développement du Kenya. Ils ne peuvent laisser des pirates d'origine somalienne faire la loi sur leurs côtes et peut-être demain dans leurs réserves».
L'émotion du président
Hier, par la voix de Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Nicolas Sarkozy s'est dit «très, très ému» par ce décès, «surtout par les conditions de son enlèvement et de sa mort». Alain Juppé a évoqué un «acte de barbarie et d'une violence absolument inqualifiable», commis par des «sauvages», a-t-il ajouté. Le Premier ministre, François Fillon, a pris la parole dans l'après-midi à l'Assemblée pour dire «la profonde émotion» et «l'indignation» du gouvernement