Primaire au PS : le candidat Jean-Michel Baylet mis en examen depuis 2009
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Rue89 a révélé que Jean-Michel Baylet (PRG), l'un des candidats à la primaire socialiste, était mis en examen depuis 2009 « pour prise illégale d'intérêts et délit de favoritisme ».
| (AFP/ARCHIVE/FRANCK PERRY)
| (AFP/ARCHIVE/FRANCK PERRY)
Jean-Michel Baylet, l'un des six candidats à la primaire socialiste (9-16 octobre), est mis en examen depuis 2009. L'information a été révélée par Rue89, mercredi. Le site internet explique que cette mise en examen est intervenue dans le cadre d'une affaire « concernant la gestion du département du Tarn-et-Garonne », présidé par le patron du Parti radical de gauche (PRG). Selon Rue89, Jean-Michel Baylet est mis en examen « pour prise illégale d'intérêts et délit de favoritisme ». Interrogé sur le sujet par Rue89, le président du conseil général du Tarn-et-Garonne a expliqué qu'il s'agissait d'« une vieille affaire, ça fait plus de quatre ans que ça dure et j'aimerais bien que ça se termine, je ne comprends pas que la justice soit aussi lente. »
La prise illégale d'intérêts concernerait un contrat passé entre le conseil général du Tarn-et-Garonne et une agence de communication, chargée de travailler sur son journal. « Cela n'a concerné qu'un seul numéro, soit une prestation de 800 euros, le temps que la situation soit régularisée après la signature du contrat », s'est justifié Jean-Michel Baylet. Rue89, qui cite le journal Satiricon, parle de son côté d'«au moins 12 numéros» et d'« environ 80 000 euros »... Le délit de favoritisme porterait sur la passation d'un marché de traiteur, sans mise en concurrence.
Contacté par 20minutes.fr, l'entourage de Jean-Michel Baylet a reconnu la mise en examen, mais uniquement « pour délit de favoritisme » et «pour la somme de 800 euros», et a annoncé son intention de porter plainte pour diffamation contre Rue89.
La prise illégale d'intérêts concernerait un contrat passé entre le conseil général du Tarn-et-Garonne et une agence de communication, chargée de travailler sur son journal. « Cela n'a concerné qu'un seul numéro, soit une prestation de 800 euros, le temps que la situation soit régularisée après la signature du contrat », s'est justifié Jean-Michel Baylet. Rue89, qui cite le journal Satiricon, parle de son côté d'«au moins 12 numéros» et d'« environ 80 000 euros »... Le délit de favoritisme porterait sur la passation d'un marché de traiteur, sans mise en concurrence.
Contacté par 20minutes.fr, l'entourage de Jean-Michel Baylet a reconnu la mise en examen, mais uniquement « pour délit de favoritisme » et «pour la somme de 800 euros», et a annoncé son intention de porter plainte pour diffamation contre Rue89.