Présidentielle 2012 : Borloo annonce qu'il ne sera pas candidat
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Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a annoncé dimanche qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle. | Sebastien Bozon
C'est la fin d'un suspense savamment entretenu. Jean-Louis Borloo a annoncé dimanche soir, sur TF1, qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle, expliquant que sa candidature «apporterait plus de confusion».
«Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion», a insisté Jean-Louis Borloo, en ajoutant qu'«à cette heure-ci, cette dynamique des centres» à laquelle il aspirait n'était «pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présente au second tour de la présidentielle».
«Je m'y suis préparé méthodiquement pendant 9 mois»
Le leader centriste a expliqué que, depuis son départ du gouvernement en novembre dernier, il s'était mis «à travailler», «à bâtir un projet pour les différentes échéances présidentielle et législatives». «Mon projet est prêt, je m'y suis préparé méthodiquement pendant 9 mois», a poursuivi le président du parti radical. Mais, a-t-il expliqué, «la vérité c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux. Je veux d'ailleurs bien en prendre ma part de responsabilité».
«Nous sommes dans une crise économique et sociale d'une extrême gravité. Dans ces périodes-là, la perte de repères, la peur, le désarroi amènent vers les extrêmes, où que cela soit en France ou en Europe. Et puis, le climat délétère, le climat des affaires, très franchement me paraît accentuer ce risque», a-t-il poursuivi.
«C'est plus responsable de prendre la position que je prends»
«C'est plus facile d'être candidat, de venir sur les plateaux, d'être au milieu du jeu. Je crois que c'est plus responsable de prendre la position que je prends», a-t-il ajouté, promettant qu'il serait «présent aux prochaines échéances» et «défendrait la création de cet univers centriste pour les échéances à venir». Compte tenu de l'ampleur de la crise, Jean-Louis Borloo a prédit qu'on irait «vers des coalitions de part et d'autre» et qu'on assisterait à «des bouleversements économiques mais aussi politiques».
S'agissant d'un soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle, il est resté flou. «Je ne suis plus à l'UMP je ne sais pas qui sera le candidat de l'UMP et on se prononcera en fonction de la vision, des projets, des programmes, en temps utile». Aujourd'hui, a-t-il dit, Nicolas Sarkozy «n'est pas candidat (...) je sais pas qui l'UMP déclarera comme candidat». Jean-Louis Borloo a affirmé en outre qu'il n'avait «pas eu l'occasion de dire» au chef de l'Etat sa décision et qu'il «l'appellerait en temps utile».
Plusieurs mois de flou
A la tête de l'Alliance républicaine écologiste et sociale (ARES), qui regroupe plusieurs formations de centre droit, dont le Nouveau centre (NC) et le PR, Jean-Louis Borloo entretenait le flou depuis plusieurs mois sur sa candidature ou non à la présidentielle de 2012.
Début septembre, le président du Parti Radical a assuré à ces partisans que, «dans quelque temps», il «(parlerait) aux Français pour leur dire s'(il se sent) capable» d'être candidat. «J'en parlerai directement aux Français dans quelques temps», avait-il insisté. Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, a lui aussi fait valoir ses ambitions pour être le candidat de l'ARES à la présidentielle.
«Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion», a insisté Jean-Louis Borloo, en ajoutant qu'«à cette heure-ci, cette dynamique des centres» à laquelle il aspirait n'était «pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présente au second tour de la présidentielle».
«Je m'y suis préparé méthodiquement pendant 9 mois»
Le leader centriste a expliqué que, depuis son départ du gouvernement en novembre dernier, il s'était mis «à travailler», «à bâtir un projet pour les différentes échéances présidentielle et législatives». «Mon projet est prêt, je m'y suis préparé méthodiquement pendant 9 mois», a poursuivi le président du parti radical. Mais, a-t-il expliqué, «la vérité c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux. Je veux d'ailleurs bien en prendre ma part de responsabilité».
«Nous sommes dans une crise économique et sociale d'une extrême gravité. Dans ces périodes-là, la perte de repères, la peur, le désarroi amènent vers les extrêmes, où que cela soit en France ou en Europe. Et puis, le climat délétère, le climat des affaires, très franchement me paraît accentuer ce risque», a-t-il poursuivi.
«C'est plus responsable de prendre la position que je prends»
«C'est plus facile d'être candidat, de venir sur les plateaux, d'être au milieu du jeu. Je crois que c'est plus responsable de prendre la position que je prends», a-t-il ajouté, promettant qu'il serait «présent aux prochaines échéances» et «défendrait la création de cet univers centriste pour les échéances à venir». Compte tenu de l'ampleur de la crise, Jean-Louis Borloo a prédit qu'on irait «vers des coalitions de part et d'autre» et qu'on assisterait à «des bouleversements économiques mais aussi politiques».
S'agissant d'un soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle, il est resté flou. «Je ne suis plus à l'UMP je ne sais pas qui sera le candidat de l'UMP et on se prononcera en fonction de la vision, des projets, des programmes, en temps utile». Aujourd'hui, a-t-il dit, Nicolas Sarkozy «n'est pas candidat (...) je sais pas qui l'UMP déclarera comme candidat». Jean-Louis Borloo a affirmé en outre qu'il n'avait «pas eu l'occasion de dire» au chef de l'Etat sa décision et qu'il «l'appellerait en temps utile».
Plusieurs mois de flou
A la tête de l'Alliance républicaine écologiste et sociale (ARES), qui regroupe plusieurs formations de centre droit, dont le Nouveau centre (NC) et le PR, Jean-Louis Borloo entretenait le flou depuis plusieurs mois sur sa candidature ou non à la présidentielle de 2012.
Début septembre, le président du Parti Radical a assuré à ces partisans que, «dans quelque temps», il «(parlerait) aux Français pour leur dire s'(il se sent) capable» d'être candidat. «J'en parlerai directement aux Français dans quelques temps», avait-il insisté. Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, a lui aussi fait valoir ses ambitions pour être le candidat de l'ARES à la présidentielle.