Nicolas Sakozy à Copenhague pour sauver un accord mondial sur le climat
CLIMAT - Il appelle ses homologues à «prendre des décisions»...
La conférence sur le climat de Copenhague «court à la catastrophe», a alerté ce jeudi Nicolas Sarkozy, appelant à «changer de braquet».
«Il reste moins de 24 heures, si on continue comme ça, c'est l'échec», a insisté le président français. «La conférence de Copenhague ne peut pas consister en une succession de discours qui ne se confrontent jamais. Nous sommes ici pour prendre des décisions», a-t-il ajouté.
Pour hâter les choses, Nicolas Sarkozy a demandé l'organisation d'une réunion ce jeudi soir, après le dîner des chefs d'Etat chez la reine du Danemark, pour «enfin discuter sérieusement» et «trouver un texte de compromis» d'ici vendredi pour lutter contre le réchauffement climatique.
48h pour sauver la conférence
Même si celui-ci est mal engagé, le chef de l'Etat s'est refusé mercredi soir à envisager «un échec» de la conférence de l'ONU, estimant qu'il serait «catastrophique» et que le pays qui en prendrait le risque serait «isolé».
Réduction de 50% en 2050 des émissions de CO2
Nicolas Sarkozy attend un accord de tous les pays «sur l'objectif des 2 degrés» de hausse maximale de la température globale, «la réduction de 50% en 2050 des émissions» de CO2, «la mise en place de financements innovants pour aider l'Afrique et les pays les plus pauvres à se développer» et «la création d'une organisation mondiale de l'environnement pour vérifier les engagements».
Vendredi matin, un «nombre limité de chefs d'Etat représentant tous les groupes et toutes les régions du monde» se réunira autour du Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, selon le programme officiel de la conférence. A partir de 15h, les dirigeants entreront en session plénière pour l'adoption des conclusions de Copenhague.