Meurtre d'Agnès : le lycéen avait été jugé «réinsérable»
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Le lycéen meurtrier présumé d'Agnès avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire à la fin 2010, après quatre mois de détention provisoire pour un viol commis dans le Gard, parce que les expertises le jugeaient "pas dangereux" et "réinsérable", a expliqué mardi à l'AFP le procureur de la République à Nîmes. | Mehdi Fedouach
Selon le procureur de la République de Nîmes (Gard), c'est avec l'approbation des experts que le meurtrier présumé d'Agnès avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire à la fin 2010, après quatre mois de détention provisoire pour viol. «Il y avait une série de renseignements favorables. Il avait un projet éducatif, des parents mobilisés et surtout il n'y avait pas de dangerosité qui apparaissait à la lecture des expertises et il était réinsérable», a expliqué mardi le procureur Robert Gelli. Après quatre mois de prison, l'adolescent avait bénéficié d'une remise en liberté sous contrôle judiciaire à la fin 2010 avec interdiction d'approcher la victime et de séjourner dans le Gard. C'est pour cette raison qu'il était parti en Haute-Loire.
«Le parquet a accepté une remise en liberté adaptée à la situation, c'est-à-dire sous contrôle judiciaire avec la nécessité d'un suivi psychiatrique et psychologique», ajoute le procureur, soulignant que le lycéen n'avait enfreint aucune des règles de sa remise en liberté. Le garçon, qui avait reconnu le viol en août 2010 d'une camarade dans des conditions similaires à l'agression d'Agnès, est ainsi revenu dans le Gard avec l'accord du juge d'instruction. Selon l'aveu même de sa victime, encore entendue très récemment, il n'a jamais essayé non plus de l'approcher.
Interrogé sur la possiblité d'erreurs commises par les experts, Robert Gelli a refusé de se prononcer. «Je ne sais pas», a-t-il répondu, répétant avoir suivi un rapport indiquant que le prévenu «peut être réadapté, réinséré et qu'il n'est pas dangereux».
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«Le parquet a accepté une remise en liberté adaptée à la situation, c'est-à-dire sous contrôle judiciaire avec la nécessité d'un suivi psychiatrique et psychologique», ajoute le procureur, soulignant que le lycéen n'avait enfreint aucune des règles de sa remise en liberté. Le garçon, qui avait reconnu le viol en août 2010 d'une camarade dans des conditions similaires à l'agression d'Agnès, est ainsi revenu dans le Gard avec l'accord du juge d'instruction. Selon l'aveu même de sa victime, encore entendue très récemment, il n'a jamais essayé non plus de l'approcher.
Interrogé sur la possiblité d'erreurs commises par les experts, Robert Gelli a refusé de se prononcer. «Je ne sais pas», a-t-il répondu, répétant avoir suivi un rapport indiquant que le prévenu «peut être réadapté, réinséré et qu'il n'est pas dangereux».
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