Marseille enfonce le PSG dans le néant

Publié le par actu

Le Marseillais Hatem Ben Arfa célèbre son but face au PSG, à Paris, le 28 février 2010/Gonzalo Fuentes / Reuters

FOOT - Plus réaliste les Marseillais s'imposent 3-0 au Parc des Princes...

Qu'est-ce qui le plus douloureux dans cette nouvelle défaite parisienne? Constater que le PSG, triste 12e, va errer dans le ventre mou du championnat jusqu'au mois de mai  ou cette impression plus cruelle encore, que même en bafouillant son football Marseille a disposé de son rival supposé 3-0.

En début de match pourtant le Parc vibre, résonne, insulte et ne demande qu'à pardonner cette saison ratée. Une heure plus tard, l'ironie du désespoir a remplacé la furie des premières minutes. «Merci Paris merci», entonne un Kop Auteuil désabusé et qui ne trouve rien de mieux qu'envoyer des fumigènes sur les caméramans. Entre temps, Apoula Edel est allé chercher le ballon trois fois au fond de ses filets. Le cauchemar des hommes de Kombouaré débute quand Hatem Ben Arfa se découvre un pied droit et ouvre la marque (15e). Pris à froid, Paris refuse de sombrer. Pas tout de suite. Mevlut Erding et Guillaume Hoarau tournent autour de l'égalisation, mais il y a toujours cette maladresse chronique ou un grand Mandanda.

Au retour des vestiaires, le fantôme du PSG refait son apparition. Paris ne mord plus sur le ballon et sur le premier centre de la soirée de Gabriel Heinze, Edel relâche le ballon dans les pieds de Lucho Gonzalez (54e). L"hospitalité parisienne est sans borne.

Aphone, sonné, désabusé, le Parc n'a plus qu'à regarder son bateau sombrer. Benoit Cheyrou (71e) enfonce un troisième clou dans le cercueil parisien. Il ne reste plus qu'à prononcer l'oraison funèbre. Boulogne et Auteuil rivalisent de bêtises obligeant les CRS à intervenir. Si le PSG n‚a pas touché le fond, il commence à s'en rapprocher dramatiquement.

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