Les résidents d'une maison de retraite maltraités
Sur vive l'information, la police de Bayonne dit que "la directrice, interpellée lundi, a été mise en examen." C'est une infirmière qui a donné l'alerte.
La maison de retraite "Les Colombes", à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) pourrait s'appeler "la maison de retraite de l'horreur."
Après 48h de garde à vue, sa directrice, une femme de 70 ans, a été mise en examen, selon RTL.
C'est une infirmière libérale qui a donné l'alerte, fin septembre.
"L'établissement a été fermé hier par arrêté préfectoral" nous dit la préfecture.
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Maison de retraite (photo d'ilustration).
"Lundi, sa gérante de cet établissement a été interpellée" nous dit la police de Bayonne ce mercredi, précisant que c'est "dans le cadre d'une affaire de maltraitance" confirmant ainsi une information de LCI.fr.
De "multiples" cas de maltraitance, selon RTL.
Lors de leur intervention, les policiers, accompagnés d'un magistrat et de médecins, ont constaté la présence "de personnes laissées sans surveillance et d'un défaut d'hygiène évident", selon LCI.fr.
Les médicaments sont conservés dans des frigos débranchés, et la nourriture est périmée.
Mais ce n'est pas tout.
Des personnes âgées auraient également été retrouvées "attachées dans leur lits au milieu d'excréments." La sonnette d'alarme hors de portée.
Ça ne s'arrête pas là.
Certains résidents seraient aussi victimes de violences physiques, toujours selon LCI.fr.
Des résidents qui auraient également été sous-alimentés: seulement la moitié de repas était commandé chaque jour, selon RTL.
La directrice est aussi soupçonnée d'avoir détourné, à son profit, l'argent des pensionnaires, selon RTL.
Quand les enquêteurs se sont rendus chez elle, ils auraient découvert un coupé Mercedes payé au nom de la SARL qui gère la maison de retraite.
Le préfet doit nommer un mandataire ad hoc chargé de gérer l'établissement.
En attendant, les pensionnaires sont toujours pris en charge par le personnel des "Colombes".
"Sur les 15 résidents de l'établissement, 14 ont déjà été relogés dans diverses maisons de retraite de Bayonne et des proches alentours" nous dit aussi la préfecture, précisant que "le 15ème est en cours de relogement."
"Cet établissement est privé et non médicalisé" nouse explique-t-elle encore, "la plupart des personnes ont une forte dépendance, certains souffrent d'Alzheimer."