Laurent Fignon «n'est pas en voie de guérison»
L'ancien coureur cycliste Laurent Fignon le 5 juin 2009/SIPA
SANTE - L'ancien champion ne se dit pas sorti d'affaire...
Il combat la maladie depuis plusieurs mois. Laurent Fignon, atteint d’un cancer des voies digestives, continue de se soigner mais ne se montre pas très optimiste quant à l’évolution de sa maladie. Dans une interview à Paris Match, il confie que «lors de (mon) dernier scanner, on s’est rendu compte que la maladie avait repris son évolution. Malgré un traitement de plus de sept mois, mon cancer a à peine régressé. Je ne suis pas mort, mais pas non plus en voie de guérison».
Le Parisien, qui a commenté en juillet dernier le Tour tout en suivant une chimiothérapie, précise que les médecins s'étaient rendu compte que le cancer primitif, localité initialement dans les voies digestives, «était situé en fait au poumon». «Après le Tour de France, on a vu que la première chimiothérapie n’avait pas très bien fonctionné. Elle a permis que la maladie n’explose pas partout mais ne m’a pas soigné. On en a donc fait une deuxième, sauf que je ne l’ai pas supportée. On a été obligé de retirer l’un des deux produits qui composent le traitement, malheureusement le plus efficace. L’autre ne semble pas avoir marché.»
«Pas peur de la mort»
Le double vainqueur du Tour attend une troisième chimiothérapie dans les semaines à venir. «J’espère que ce prochain traitement marchera. Quelles que soient ma bonne volonté et la force de me battre, si l’on ne trouve pas le bon médicament, il y a un moment où ça va m’emmener et je vais y passer. Je n’ai pas envie de mourir à 50 ans, mais si c’est incurable, qu’est-ce que j’y peux? J’aime la vie, j’adore rigoler, voyager, lire, bien bouffer, comme un bon Français. Je n’ai pas peur de la mort, je n’en ai juste pas envie!»
Le Parisien, qui a commenté en juillet dernier le Tour tout en suivant une chimiothérapie, précise que les médecins s'étaient rendu compte que le cancer primitif, localité initialement dans les voies digestives, «était situé en fait au poumon». «Après le Tour de France, on a vu que la première chimiothérapie n’avait pas très bien fonctionné. Elle a permis que la maladie n’explose pas partout mais ne m’a pas soigné. On en a donc fait une deuxième, sauf que je ne l’ai pas supportée. On a été obligé de retirer l’un des deux produits qui composent le traitement, malheureusement le plus efficace. L’autre ne semble pas avoir marché.»
«Pas peur de la mort»
Le double vainqueur du Tour attend une troisième chimiothérapie dans les semaines à venir. «J’espère que ce prochain traitement marchera. Quelles que soient ma bonne volonté et la force de me battre, si l’on ne trouve pas le bon médicament, il y a un moment où ça va m’emmener et je vais y passer. Je n’ai pas envie de mourir à 50 ans, mais si c’est incurable, qu’est-ce que j’y peux? J’aime la vie, j’adore rigoler, voyager, lire, bien bouffer, comme un bon Français. Je n’ai pas peur de la mort, je n’en ai juste pas envie!»