Grèce : accord sur un gouvernement de coalition, Papandréou sur le départ
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ARCHIVES. Le Premier ministre Georges Papandréou a rencontré dimanche soir Antonis Samaras, le chef de Nouvelle démocratie, le principal parti de droite : un accord a été annoncé à l'issue de leur rencontre.
| AFP/Louisa Gouliamaki
| AFP/Louisa Gouliamaki
En Grèce, un accord pour un gouvernement de coalition sans Georges Papandréou a été trouvé entre les deux principaux partis politiques du pays. Cette annonce a été faite à l'issue d'une rencontre entre le Premier ministre sortant et Antonis Samaras, le n°1 de Nouvelle démocratie le principal parti de droite, en présence du président grec, Carolos Papoulias.
» et de le ratifier. Ce n'est qu'à ces conditions, que pourront se tenir les élections anticipées chères à la droite. Les deux hommes se retrouveront lundi pour désigner un nouveau Premier ministre et faire ensemble la composition du gouvernement.
Les tractations ont été intenses ce dimanche à Athènes, alors que le gouvernement avait exclu toute démission du Premier ministre avant qu'un accord entre partis soit conclu. En fin d'après-midi, le Premier ministre, qui s'était dit prêt à passer la main, avait exprimé l'espoir qu'un accord sur la formation d'un nouveau gouvernement soit atteint «aujourd'hui et pas demain».
«Il est clair que ce gouvernement va passer le relais, mais il ne le passera pas dans le vide, il le passera au gouvernement suivant», avait insisté Georges Papandréou, soulignant l'impératif pour le pays de ne pas jouer la politique de la chaise vide en zone euro. Sauf imprévu, le pays sera représenté lundi lors de la réunion de l'Eurogroupe par l'actuel ministre des Finances et vice-chef du gouvernement sur le départ, Evangélos Vénizélos, en charge des négociations depuis mi-juin.
La droite avait demandé la démission de Papandréou
En sortant d'un bref entretien avec le président Papoulias, Antonis Samaras s'était déclaré prêt dans la journée «à apporter son aide» à la formation d'un gouvernement d'union nationale, si le Premier ministre démissionnait. «Tant que M. Papandréou ne décide pas ce qu'il va faire, il fait obstacle à toute solution», a-t-il estimé.
«J'ai conscience de l'angoisse du peuple grec, chacun doit prendre ses responsabilités, nous devons envoyer un message de stabilité et de confiance vers l'extérieur, un message de stabilité et de normalité vers l'intérieur», a-t-il dit. «Vous dites ce que je voulais dire», lui a répondu Papoulias lors de l'entretien.
Les tractations ont été intenses ce dimanche à Athènes, alors que le gouvernement avait exclu toute démission du Premier ministre avant qu'un accord entre partis soit conclu. En fin d'après-midi, le Premier ministre, qui s'était dit prêt à passer la main, avait exprimé l'espoir qu'un accord sur la formation d'un nouveau gouvernement soit atteint «aujourd'hui et pas demain».
«Il est clair que ce gouvernement va passer le relais, mais il ne le passera pas dans le vide, il le passera au gouvernement suivant», avait insisté Georges Papandréou, soulignant l'impératif pour le pays de ne pas jouer la politique de la chaise vide en zone euro. Sauf imprévu, le pays sera représenté lundi lors de la réunion de l'Eurogroupe par l'actuel ministre des Finances et vice-chef du gouvernement sur le départ, Evangélos Vénizélos, en charge des négociations depuis mi-juin.
La droite avait demandé la démission de Papandréou
En sortant d'un bref entretien avec le président Papoulias, Antonis Samaras s'était déclaré prêt dans la journée «à apporter son aide» à la formation d'un gouvernement d'union nationale, si le Premier ministre démissionnait. «Tant que M. Papandréou ne décide pas ce qu'il va faire, il fait obstacle à toute solution», a-t-il estimé.
«J'ai conscience de l'angoisse du peuple grec, chacun doit prendre ses responsabilités, nous devons envoyer un message de stabilité et de confiance vers l'extérieur, un message de stabilité et de normalité vers l'intérieur», a-t-il dit. «Vous dites ce que je voulais dire», lui a répondu Papoulias lors de l'entretien.