GP de France: la FFSA "regrette" la non-implication de l'Etat

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Valérie Fourneyron refuse d'engager l'argent de l'Etat dans un nouveau Grand Prix de France de F1

PHOTO BORIS MASLARD

 

PARIS, 25 sept 2012 (AFP) - Le président de la Fédération Française du sport automobile (FFSA), Nicolas Deschaux, a "regretté" le mardi 25 septembre, après avoir rencontré la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, que l'Etat ne souhaite pas s'impliquer financièrement dans le retour d'un Grand Prix de France au calendrier du Championnat du monde de Formule 1.

"Madame la ministre a confirmé, dans le cadre de cet entretien, que l'Etat n'accorderait aucune contribution financière au Grand Prix de France, qu'il s'agisse de subventions directes ou d'une garantie en cas de déficit d'exploitation", explique M. Deschaux, dans un communiqué.

"Si cette position est certes conforme à celle exprimée régulièrement par les représentants de l'Etat depuis 2009, je ne peux toutefois que la regretter, compte tenu notamment du soutien apporté par l'Etat sur d'autres évènements sportifs", ajoute M. Deschaux.

La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a "relevé" mardi soir, dans un autre communiqué, les "insuffisances" des dossiers de candidature des circuits du Castellet (Var) et de Magny-Cours (Nièvre) au retour d'un Grand Prix de France, après avoir examiné le rapport détaillé que la FFSA lui avait envoyé le 19 septembre.

"Je tiens à saluer le sérieux du travail accompli par les deux candidats, ainsi que le volontarisme, notamment financier, des collectivités territoriales respectivement impliquées", réagit M. Deschaux, en expliquant brièvement les différences des deux montages financiers.

La FFSA rappelle ensuite que "au-delà de la programmation d'un évènement sportif d'envergure internationale et source de fortes retombées économiques directes pour le territoire et pour l'Etat, un GP de France de F1 participerait immanquablement à la politique de soutien de toute la filière automobile".

Enfin, selon la FFSA, les porteurs du projet du Castellet, qui n'avaient pas intégré de subvention annuelle dans leur montage, sont prêts "à étudier la faisabilité de l'organisation d'un GP de France en l'absence d'une garantie de l'Etat", avec comme solution, pour limiter, les coûts une alternance avec un autre Grand Prix, européen ou pas, un an sur deux.

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