Explosion entendue à Toulouse: un Rafale parti identifier un Boeing inconnu...
Mardi matin, comme beaucoup de Toulousains, j’ai entendu ce bruit sourd vers 9 heures 20, qui me réveillait de vieux souvenirs et qui donc m’angoissait un peu…
Je me disais que plus tard, on serait informé par quelques médias locaux, ce qui fut fait à la mi-journée…
C’était le bang d’un avion de chasse. L’explication paraissait plausible avec toutefois un doute car le bruit était sourd alors qu’un bang résonne plus… Certains même, dans les commentaires de mon post, commençaient à échafauder d’autres hypothèses comme celle d’un essai des militaires au-dessus de Toulouse, qu’on aurait voulu garder secret, pour éviter de faire le lien avec l’explosion AZF, dont on n’a jamais pu trouver une explication convaincante…
Hier, donc, 80 riverains angoissés ont appelé la gendarmerie immédiatement après le bruit, et les réseaux sociaux sur internet ont relayé "l’angoisse" dûe à ce bang…
Sur le site de La Dépêche, les lecteurs témoignent et donnent des détails inquiétants : "Mon lit a bougé", "Mes vitres ont tremblé", "J'ai ressenti une secousse"… mais surtout, ils veulent savoir.
Alors, La Dépêche donne sur son site une information qu’elle a obtenue auprès de la Préfecture et de la direction de l’aviation civile. "Ce bang est dû a un avion militaire qui a franchi le mur du son au dessus de la ville rose" … Comme le ciel était couvert personne ne pouvait le voir.
Aujourd’hui, le ministère de la Défense parle "d’une opération de routine" et donne plus de précisions sur celle-ci à la presse. On confirme qu’il s’agit d’un avion de chasse Rafale qui a passé le mur du son à Mach 1 (1300 km / h) pour se porter à hauteur d’un Boeing 757 qui traversait la France, arrivant d’Angleterre, pour se rendre en Espagne, sans avoir prévenu les contrôleurs au sol.
Le Rafale était déjà en mission dans les airs et aurait été contacté par la base de Mont de Marsan pour partir en reconnaissance de cet avion alors "non identifié", ce qui est une procédure normale, selon la communication de La Défense à La Dépêche.
Une affaire qui n’est donc "pas passée inaperçue", précise le quotidien.
Espérons que l’explication aura satisfait tous les Toulousains inquiets…