EN DIRECT. Le gouvernement grec perd sa majorité au Parlement
Le Premier ministre grec Georges Papandréou se retrouve face à une opposition de plus en plus marquée au sein de son gouvernement en ce qui concerne le futur référendum.
| Thomas Coex
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Il débute officiellement aujourd'hui. Mais, le G20 a connu ce mercredi un préambule totalement dominé par l'actualité grecque. Avec son annonce de référendum, le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a ébranlé l'Europe. La réponse ne s'est pas fait attendre de la part de l'UE et plus précisément du couple franco-allemand.
Convoqué mercredi, à la veille du G20 de Cannes, Papandréou s'est vu adressé un véritable ultimatum. La Grèce devra dire dans un référendum rapide - il pourrait être organisé le 4 décembre prochain - si elle reste dans la zone euro ou non. Et elle ne recevra pas un centime de la 6ème tranche d'aide (soit 8 milliards d'euro) tant qu'elle n'aura pas organisé ce référendum et rempli les conditions du plan d'aide.
Suivez les événements de la journée minute par minute.
9h50. Papandréou convoque un Conseil des ministres de crise à 11 heures (heure française).
9h40. La zone euro «peut se passer» de la Grèce, selon Jean Leonetti. Le ministre français des Affaires européennes, pense que la zone euro peut «se passer» de la Grèce, tout comme elle peut «surmonter» la difficulté que représente pour elle ce pays actuellement au bord de la faillite. «L'euro et l'Europe peuvent survivre» à une sortie de la Grèce, en raison de son poids économique à savoir «2% du PIB de la zone euro et 4% de la dette de la zone euro», confie-t-il à RTL.
9h30. Grèce : le gouvernement perd sa majorité au Parlement pour le vote de confiance de vendredi. Deux députées, en opposition avec le projet de référendum sur la crise, de la majorité socialiste grecque ont annoncé qu'elles ne voteront pas vendredi la confiance au gouvernement grec, qui perd ainsi sa majorité au Parlement, réduite à 150 voix sur 300, indique la télévision publique Net. Le gouvernement de Georges Papandréou peut encore théoriquement remporter ce vote, en fonction du nombre des députés qui participeront au srutin, mais sa survie apparaît désormais improbable.
9h25. Une catastrophe pour les Grecs selon Hortefeux. Invité chez Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV, Brice Hortefeux prévient : «si on ne fait rien pour la Grèce, ca peut toucher notre pays par effet domino». Il assure également qu'une sortie (de l'Euro, ndlr) pour la Grèce serait «une catastrophe pour les grecs». Il n'a pas manqué évidemment de défendre l'action du président de le République. «La crise est moins dure en France grâce au bon choix de Nicolas Sarkozy» jure-t-il. Pour l'intime du président, il «a fait le bon choix au bon moment». «Merkel et Sarkozy sont les pompiers qui empêchent l'incendie de se propager», conclut-il.
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Infographie IDE
9h12. «Les Grecs se tuent eux-même.» L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau estime sur LCI que «Les Grecs sont en train de se tuer eux-mêmes : le référendum est un signal terrible donné à ceux qui les défendent, ne plus savoir sur quoi porte le référendum... tout cela est incompréhensible !», a déploré M. Bussereau. «En soi le référendum est une erreur politique gravissime (...) S'ils votent non et n'appliquent pas les mesures, ils ne recevront plus d'aide, ils chuteront. Ils ont leur destin en main, si eux-mêmes ne participent pas à leur propre sauvetage c'est absolument terrifiant. La Grèce, ce grand pays de l'Europe est en train de s'auto-détruire», a-t-il ajouté.
9h10. La Bourse de Francfort rechute fortement, après avoir la veille quelque peu repris son souffle. L'indice vedette Dax a ouvert en recul de 2,18% à 5.825,36 points, contre 5.965,63 points mercredi à la clôture.
9h09. La Bourse de Londres ouvre en baisse, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdant 64,35 points lors des premiers échanges, soit 1,17% par rapport à la clôture de mercredi, à 5.419,75 points.
9h05. La Bourse de Paris ouvre en baisse de 2,54% à 3.039,57 points. A 9h04, l'indice CAC 40 perd 66,94 points pour s'inscrire à 3.045,88 points.
9 heures. «Enlevez l'euro aux Grecs», titre le tabloïd allemand Bild, furieux du projet de référendum dans ce pays et réclamant que le peuple puisse se prononcer en Allemagne aussi, pour «sortir les Grecs en faillite de la zone euro».
«Maintenant, ça suffit! Nous garantissons des centaines de milliards d'euros pour sauver les Grecs en faillite, et maintenant, ils veulent d'abord décider par référendum s'ils vont faire des économies», s'exclame Bild.
«Madame (la chancelière Angela) Merkel, nous voulons aussi un référendum!», ajoute-t-il. «Nous voulons aussi décider si nous continuons d'aider les Grecs avec des milliards» d'euros.
8h50. On ne peut pas «faire le bonheur des Grecs malgré eux». Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, affirme souhaiter que la Grèce conserve la monnaie unique, mais lance «Je suis absolument convaincu que tout doit être fait pour qu'aucun des membres de la zone euro ne sorte du groupe de 17, mais si c'était le souhait des Grecs, et je pense que ce serait une erreur, on ne pourrait pas faire le bonheur des Grecs malgré eux», dans un entretien à la télévision allemande ZDF.
8h30. François Bayrou : une sortie de l'euro est «une catastrophe nucélaire». Le président du MoDem, estime sur France 2 que si le référendum grec avait lieu sur l'euro, il permettrait de se rendre compte qu'une sortie de l'euro est «une catastrophe nucléaire».
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Infographie IDE
Convoqué mercredi, à la veille du G20 de Cannes, Papandréou s'est vu adressé un véritable ultimatum. La Grèce devra dire dans un référendum rapide - il pourrait être organisé le 4 décembre prochain - si elle reste dans la zone euro ou non. Et elle ne recevra pas un centime de la 6ème tranche d'aide (soit 8 milliards d'euro) tant qu'elle n'aura pas organisé ce référendum et rempli les conditions du plan d'aide.
Suivez les événements de la journée minute par minute.
9h50. Papandréou convoque un Conseil des ministres de crise à 11 heures (heure française).
9h40. La zone euro «peut se passer» de la Grèce, selon Jean Leonetti. Le ministre français des Affaires européennes, pense que la zone euro peut «se passer» de la Grèce, tout comme elle peut «surmonter» la difficulté que représente pour elle ce pays actuellement au bord de la faillite. «L'euro et l'Europe peuvent survivre» à une sortie de la Grèce, en raison de son poids économique à savoir «2% du PIB de la zone euro et 4% de la dette de la zone euro», confie-t-il à RTL.
9h30. Grèce : le gouvernement perd sa majorité au Parlement pour le vote de confiance de vendredi. Deux députées, en opposition avec le projet de référendum sur la crise, de la majorité socialiste grecque ont annoncé qu'elles ne voteront pas vendredi la confiance au gouvernement grec, qui perd ainsi sa majorité au Parlement, réduite à 150 voix sur 300, indique la télévision publique Net. Le gouvernement de Georges Papandréou peut encore théoriquement remporter ce vote, en fonction du nombre des députés qui participeront au srutin, mais sa survie apparaît désormais improbable.
9h25. Une catastrophe pour les Grecs selon Hortefeux. Invité chez Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV, Brice Hortefeux prévient : «si on ne fait rien pour la Grèce, ca peut toucher notre pays par effet domino». Il assure également qu'une sortie (de l'Euro, ndlr) pour la Grèce serait «une catastrophe pour les grecs». Il n'a pas manqué évidemment de défendre l'action du président de le République. «La crise est moins dure en France grâce au bon choix de Nicolas Sarkozy» jure-t-il. Pour l'intime du président, il «a fait le bon choix au bon moment». «Merkel et Sarkozy sont les pompiers qui empêchent l'incendie de se propager», conclut-il.
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9h12. «Les Grecs se tuent eux-même.» L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau estime sur LCI que «Les Grecs sont en train de se tuer eux-mêmes : le référendum est un signal terrible donné à ceux qui les défendent, ne plus savoir sur quoi porte le référendum... tout cela est incompréhensible !», a déploré M. Bussereau. «En soi le référendum est une erreur politique gravissime (...) S'ils votent non et n'appliquent pas les mesures, ils ne recevront plus d'aide, ils chuteront. Ils ont leur destin en main, si eux-mêmes ne participent pas à leur propre sauvetage c'est absolument terrifiant. La Grèce, ce grand pays de l'Europe est en train de s'auto-détruire», a-t-il ajouté.
9h10. La Bourse de Francfort rechute fortement, après avoir la veille quelque peu repris son souffle. L'indice vedette Dax a ouvert en recul de 2,18% à 5.825,36 points, contre 5.965,63 points mercredi à la clôture.
9h09. La Bourse de Londres ouvre en baisse, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdant 64,35 points lors des premiers échanges, soit 1,17% par rapport à la clôture de mercredi, à 5.419,75 points.
9h05. La Bourse de Paris ouvre en baisse de 2,54% à 3.039,57 points. A 9h04, l'indice CAC 40 perd 66,94 points pour s'inscrire à 3.045,88 points.
9 heures. «Enlevez l'euro aux Grecs», titre le tabloïd allemand Bild, furieux du projet de référendum dans ce pays et réclamant que le peuple puisse se prononcer en Allemagne aussi, pour «sortir les Grecs en faillite de la zone euro».
«Maintenant, ça suffit! Nous garantissons des centaines de milliards d'euros pour sauver les Grecs en faillite, et maintenant, ils veulent d'abord décider par référendum s'ils vont faire des économies», s'exclame Bild.
«Madame (la chancelière Angela) Merkel, nous voulons aussi un référendum!», ajoute-t-il. «Nous voulons aussi décider si nous continuons d'aider les Grecs avec des milliards» d'euros.
8h50. On ne peut pas «faire le bonheur des Grecs malgré eux». Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, affirme souhaiter que la Grèce conserve la monnaie unique, mais lance «Je suis absolument convaincu que tout doit être fait pour qu'aucun des membres de la zone euro ne sorte du groupe de 17, mais si c'était le souhait des Grecs, et je pense que ce serait une erreur, on ne pourrait pas faire le bonheur des Grecs malgré eux», dans un entretien à la télévision allemande ZDF.
8h30. François Bayrou : une sortie de l'euro est «une catastrophe nucélaire». Le président du MoDem, estime sur France 2 que si le référendum grec avait lieu sur l'euro, il permettrait de se rendre compte qu'une sortie de l'euro est «une catastrophe nucléaire».
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