DSK accuse Tristane Banon d'avoir menti sur TF1

Publié le par actu

Tristane Banon a «maintenu ses accusations» sur le plateau de TF1: «Il y a eu une tentative de viol» de la part de Dominique Strauss-Kahn.
Tristane Banon a «maintenu ses accusations» sur le plateau de TF1: «Il y a eu une tentative de viol» de la part de Dominique Strauss-Kahn.
| AFP POOL/Eric Feferberg.

 

«J'ai pensé qu'au moins il s'excuserait (..) mais il ne l'a pas fait. Il n'a même pas osé me regarder», a déclaré la journaliste et écrivain, Tristane Banon invitée ce jeudi au JT de Laurence Ferrari sur TF1. Dans la matinée, à sa demande, elle a été confrontée à Paris pendant deux heures trente à Dominique Strauss-Kahn, qu'elle accuse tentative de viol.
Les deux protagonistes sont ressortis des locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) sans faire de déclaration.

Dans la soirée, Mes Frédérique Baulieu et Henri Leclerc ont fait savoir que «Dominique Strauss-Kahn conteste formellement avoir agressé Mme Tristane Banon et constate qu'elle ment aussi à propos du déroulement de la confrontation intervenue ce matin».

Tristane Banon a «maintenu ses accusations» sur le plateau de TF1: «Il y a eu une tentative de viol» de la part de Dominique Strauss-Kahn. «J'ai eu face à moi le même DSK que j'ai vu sur le plateau de TF1 (ndlr : le 18 septembre)». Elle déplore la «suffisance», l'«arrogance» et la «froideur» de l'ex-président du FMI.

Déterminée à aller jusqu'au bout


Pourquoi a-t-il reçu une journaliste dans une garçonnière?, lui a-t-elle demandé jeudi matin. «Il m'avait dit que c'était un bureau», poursuit-elle. Il lui aurait répondu qu'il ne travaillait à l'Assemblé nationale pas ce jour-là. «Comment je prouve qu'il avait l'intention de me violer?», s'interroge-t-elle en sachant qu'il n'y a pas de réponse, faute de «preuve matérielle». Si aucune information judiciaire n'est ouverte suite à sa plainte déposée le 5 juillet, elle se portera partie civile, assure-t-elle. Lors de la confrontation, DSK a déclaré avoir «oublié» ou «que ce sont des faits imaginaires», a-t-elle encore dit.

«Je regrette de ne pas avoir porté plainte plus tôt. Mais je sais que ce n'était pas possible en 2003  vue la position de Dominique Strauss-Kahn. «Je savais que je serai laminée». A son encontre, elle éprouve du «mépris autant qu'il en a pour moi et Nafissatou» Diallo, la femme de chambre de l'hôtel Sofitel de New York et s'interroge quant à son besoin de recourir à son immunité diplomatique, puisqu'il se dit innocent.



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