Barack Obama à Oslo pour recevoir son prix Nobel de la paix
Barack Obama est arrivé à Oslo, jeudi 10 décembre, pour recevoir son prix Nobel de la paix./REUTERS/Kevin Lamarque
NOBEL - Mais ce sera service minimum pour le président...
Barack Obama est arrivé jeudi à Oslo pour recevoir son prix Nobel de la paix, neuf jours seulement après avoir décidé d'intensifier l'effort de guerre en Afghanistan. L'avion présidentiel Air Force One s'est posé peu après 8 heures à l'aéroport international de Gardermoen.
Avant de recevoir sa prestigieuse récompense à l'Hôtel de ville d'Oslo à partir de 13 heures, Barack Obama devait rencontrer le président du comité Nobel norvégien Thorbjoern Jagland, le Premier ministre Jens Stoltenberg et le roi Harald de Norvège.
«Président de guerre»
Dans son discours de remerciement à l'Hôtel de ville d'Oslo, Barack Obama, qui accepte d'endosser le titre de «président de guerre», devrait tenter de justifier sa décision d'envoyer 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan, annoncée le 1er décembre, neuf jours seulement avant de recevoir le Nobel.
«Le président reçoit le prix de la paix en tant que commandant en chef d'une nation engagée dans deux guerres», a déclaré Jon Favreau, la plume du président américain, laissant entendre que cet apparent paradoxe serait évoqué dans le discours.
Avant de recevoir sa prestigieuse récompense à l'Hôtel de ville d'Oslo à partir de 13 heures, Barack Obama devait rencontrer le président du comité Nobel norvégien Thorbjoern Jagland, le Premier ministre Jens Stoltenberg et le roi Harald de Norvège.
«Président de guerre»
Dans son discours de remerciement à l'Hôtel de ville d'Oslo, Barack Obama, qui accepte d'endosser le titre de «président de guerre», devrait tenter de justifier sa décision d'envoyer 30.000 soldats supplémentaires en Afghanistan, annoncée le 1er décembre, neuf jours seulement avant de recevoir le Nobel.
«Le président reçoit le prix de la paix en tant que commandant en chef d'une nation engagée dans deux guerres», a déclaré Jon Favreau, la plume du président américain, laissant entendre que cet apparent paradoxe serait évoqué dans le discours.