Après sa comparution, Clotilde Reiss dormira une nouvelle fois à l'ambassade de France
Bernard Kouchner avait souhaité qu'elle puisse regagner la France.
Clotilde Reiss, accusée d'espionnage par l'Iran, a pu regagner l'ambassade de France à Téhéran, ce mardi, après sa comparution devant le tribunal révolutionnaire, libérée sous caution, a précisé le ministère des affaires étrangères, dans L'Express.
Clotilde Reiss lors de son procès le samedi 9 août 2009 à Téhéran. Photo Reuters
Le ministre, Bernard Kouchner souhaitait, lui, que la jeune chercheuse puisse regagner la France après sa comparution, rappelle L'Express. Ce sera donc juste l'ambassade de France, puisque le juge iranien a indiqué qu'il pourrait la convoquer à nouveau, précise le ministère. Aucune décision n'a donc été prise.
Son père qui a eu Clotilde Reiss au téléphone après sa comparution a déclaré sur France 2. "Je n'ai pas de détails sur ce qu'il s'est passé. Ce que je sais d'une façon globale, c'est que les choses se sont passées de façon bien plus positive que ce qui avait pu se faire lors de la première comparution."
Clotilde Reiss comparaissait pour la deuxième fois devant le tribunal, rappelle TF1. Elle avait alors avoué sa participation aux émeutes mais plaidé son innocence et s'était excusée. Elle avait été libérée sous caution, à condition de résider à l'ambassade
Son père qui a eu Clotilde Reiss au téléphone après sa comparution a déclaré sur France 2. "Je n'ai pas de détails sur ce qu'il s'est passé. Ce que je sais d'une façon globale, c'est que les choses se sont passées de façon bien plus positive que ce qui avait pu se faire lors de la première comparution."
La chercheuse française avait été arrêtée le 1er juillet après les émeutes qui ont suivi la réelection controversée d'Ahmadinejad à la tête de l'Iran. Elle avait été accusée d'avoir "encouragé les émeutiers" lors des manifestations, précise Le Monde.
Clotilde Reiss comparaissait pour la deuxième fois devant le tribunal, rappelle TF1. Elle avait alors avoué sa participation aux émeutes mais plaidé son innocence et s'était excusée. Elle avait été libérée sous caution, à condition de résider à l'ambassade