course du figaro: premiére nuit

Publié le par actu

La flotte s’étale dans le matin calme

Laurent Pellecuer, Yann Eliès et Ronan Treussart mènent la danse au sortir d’une nuit à petite vitesse dans le golfe de Gascogne. Pas ou peu de sommeil pour la plupart des concurrents qui ont veillé aux réglages et à la barre pour faire glisser leur Figaro Bénéteau 2 tant bien que mal vers le but.

Météo promise, météo due : la bulle anticyclonique a bien effleuré cette nuit les 52 concurrents de La Solitaire en route vers La Corogne. Une nuit bien noire et paisible, à faible allure sous spi, qui a contraint les skippers, ballottés par la houle, à travailler sur le pont pour extraire des quelques risées les dixièmes de nœuds nécessaires à la progression de leur monocoque. « On a eu quelques bourrasques à 4 ou 5 nœuds de vent » ironisait Corentin Douguet (E.Leclerc Mobile), 17e à la vacation du matin. Le repos n’était donc pas à l’ordre du jour – ou plutôt de la nuit- d’autant que quelques empannages étaient aussi au programme.
Au pointage de 4h30 ce matin, alors que le vent de secteur sud commençait à s’installer doucement, les vitesses oscillaient entre 2 et 6 nœuds ! Pas de quoi décoiffer les solitaires qui de toute façon ont eu du pain sur la planche. Aux premières heures de l’aube, les spinnakers étaient remisés dans leurs sacs, cédant la place au génois. Pour l’instant, la meute s’est positionnée de part et d’autre de la route directe pour tenter de progresser vers le but. Mais du nord-ouest au sud-est, le groupe s’étale sur presque 20 milles en latéral. Difficile dans ce contexte de tirer des conclusions définitives quant à la hiérarchie.
Laurent Pellecuer (Arnolfin.fr), Yann Eliès (Generali) et Ronan Treussart (Black Hawk), déjà en tête (dans le désordre) dès le départ jeudi en baie de Lorient, ont réussi à conserver leur avantage, même s’ils n’ont pas suivi exactement la même trajectoire. En tête, le skipper Montpelliérain a choisi la voie de l’est, tout comme Armel Tripon (Gedimat) ou encore Michel

Desjoyeaux (Foncia). Les plus extrêmes dans cette option sont Paul Meilhat (Domino’s Pizza), Erwan Tabarly (Athema) ou encore Nicolas Lunven (CGPI), tandis qu’à l’opposé dans le nord-ouest, on retrouve Gérald Veniard (Macif), Corentin Douguet (E.Leclerc Mobile), Antoine Koch (Sopra Group) et Jérémie Beyou (Bernard Paoli). Bien placés au classement, Yann Eliès, Ronan Treussart, mais aussi Charles Caudrelier Benac (Bostik) et Nicolas Bérenger (Koné Elevators) ont quant à eux choisi une voie médiane.

Mais pour l’heure, il s’agit surtout d’une course de vitesse sur un bord, en attendant le renforcement progressif du flux de sud. Même si les écarts ne sont pas monumentaux après 15 heures de mer (15 milles du premier au 50e), se placer d’ores et déjà à la pointe de la flotte permettra probablement d’être le plus prompt à bénéficier cette fois des vraies premières bourrasques

Le skippeur que nous suivons jean pierre nicol est actuellement 31iéme.

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