31 alertes à la bombe ou menaces d'attentat à Paris en 2010

Publié le par actu

Depuis le 1er janvier, la salle d'information et de commandement "17 Police Secours" de Paris a reçu plus de 350 000 appels dont 31 pour une alerte à la bombe ou des menaces d'attentats.
 
La politique du chiffre dans la police : du passé ou une réalité ? © TF1/LCI

Sur les 352 878 appels reçus depuis le début de l'année au "17 Police Secours" de Paris, "31 concernaient des alertes à la bombe ou des menaces d'attentat dans la capitale", révèle mercredi la préfecture de Police de Paris dans sa lettre hebdomadaire PPrama. En 2009, la salle d'information et de commandement où se trouvent les policiers recevant les appels du 17, avait reçu 39 appels du même type.

A chaque alerte ou menace, l'opérateur déclenche la même procédure : "rédaction d'une main courante, identification et localisation du numéro d'appel pour l'envoi d'effectifs pour les premières investigations", précise la préfecture. Dans le même temps, un "avis est transmis par radio au district compétent (ndlr : le commissariat de l'arrondissement concerné par l'alerte) ainsi qu'à l'état-major, des équipes cynophiles et de déminage sont dépêchées sur les lieux et un périmètre de sécurité mis en place. Ce fut notamment le cas la semaine dernière lors des fausses alertes à la bombe à la Tour Eiffel et à sa station de RER Saint-Michel.

42% des appels au 17 sont "urgents"

Alors qu'une nouvelle fausse alerte au paquet suspect a eu lieu mardi en gare de Massy-palaiseau , dans 'lEssonne, la préfecture de police de Paris rappelle que les appels malveillants sont punis de 6 mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.

Au total, en 2009, le 17 de Paris a reçu 528 208 appels. Cinq policiers sont mobilisés en permanence pour y répondre. 42,2% étaient des appels revêtant un réel caractère d'urgence : agressions, bagarres, cambriolages, tapages nocturnes… En revanche, 23% d'entre eux concernaient des simples demandes de renseignements, comme de demander l'heure ou une adresse.

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