Chili: Incidents avec les journalistes lors du sauvetage
Les parents Avalos sont passés en quelques secondes d'un bonheur intense à un cauchemar éveillé dans la nuit de mardi à mercredi, lorsque la remontée à l'air libre de leur fils Florencio, après 68 jours au fond d'une mine du Chili, a déclenché un pugilat médiatique.
A peine le père, la mère et les autres membres de la famille du premier des "33" sorti des profondeurs ont-ils commencé à s'embrasser en voyant Florencio enlacer sa femme et son fils de 7 ans, que les centaines de journalistes venus filmer leurs réactions autour de leur tente les ont encerclés. Ils ont joué des coudes pour pouvoir les interroger, la tente a commencé à vaciller et un proche des Avalos à s'énerver.
"Du calme, du calme", lui a lancé Alberto, l'oncle de Florencio, en le prenant par les épaules. La mère du mineur, Maria Silva, qui a regardé le sauvetage de son fils en se cachant le visage avec un chapeau aux couleurs du Chili, a lancé aux journalistes "Sortez!" et, effrayée, en a frappé certains avec un drapeau.
Son mari, Alfonso, a lui-même quitté les lieux et dans son sillage, des journalistes ont renversé une tente.
Il a fini par trouver refuge dans la cantine, sous le regard passif des gendarmes.
Plus de 2.000 journalistes sont venus du monde entier pour couvrir le sauvetage des 33 mineurs, devenus des héros planétaires depuis qu'ils ont été retrouvés vivants le 22 août, 17 jours après un éboulement qui les a piégés à 700 m sous terre.
A peine le père, la mère et les autres membres de la famille du premier des "33" sorti des profondeurs ont-ils commencé à s'embrasser en voyant Florencio enlacer sa femme et son fils de 7 ans, que les centaines de journalistes venus filmer leurs réactions autour de leur tente les ont encerclés. Ils ont joué des coudes pour pouvoir les interroger, la tente a commencé à vaciller et un proche des Avalos à s'énerver.
"Du calme, du calme", lui a lancé Alberto, l'oncle de Florencio, en le prenant par les épaules. La mère du mineur, Maria Silva, qui a regardé le sauvetage de son fils en se cachant le visage avec un chapeau aux couleurs du Chili, a lancé aux journalistes "Sortez!" et, effrayée, en a frappé certains avec un drapeau.
Son mari, Alfonso, a lui-même quitté les lieux et dans son sillage, des journalistes ont renversé une tente.
Il a fini par trouver refuge dans la cantine, sous le regard passif des gendarmes.
Plus de 2.000 journalistes sont venus du monde entier pour couvrir le sauvetage des 33 mineurs, devenus des héros planétaires depuis qu'ils ont été retrouvés vivants le 22 août, 17 jours après un éboulement qui les a piégés à 700 m sous terre.