Une retraitée reste coincée 17 heures dans sa baignoire
ILLUSTRATION. La septuagénaire, de forte corpulence, est reste bloquée près de 17 heures dans sa baignoire très étroite, sans parvenir à s'en extraire. Des huiles essentielles qu'elle avait mis dans l'eau de son bain l'empêchaient de se mettre sur pieds sans glisser. | (LP/O.A.)
Une septuagénaire qui voulait prendre un bain pour apaiser ses problèmes de dos à vu son moment de détente se transformer en cauchemar. Vendredi, en fin de matinée, Yvonne, retraitée lyonnaise de 77 ans, «habituée à prendre des douches» s'est glissée dans un bain. Seulement voilà, au moment de s'extraire de sa baignoire la vieille dame n'y parvient pas, raconte le quotidien régional «Le Progrès». La septuagénaire, de forte corpulence, reste bloquée dans sa baignoire très étroite et ne parvient pas à se soulever. La faute aux huiles essentielles qu'elle avait mis dans l'eau de son bain et qui l'ont l’empêché de se mettre sur pieds sans glisser. «Mes pieds étaient comme sur des savonnettes», explique la vieille femme au quotidien.
«Ca aurait été trop idiot de finir comme ça dans une baignoire»
Après avoir tenté plusieurs fois de s’extirper en attrapant son panier à linge et en essayant de basculer son corps hors de l'eau, la vielle femme abandonne, à bout de forces. Les heures passent, et Yvonne commence à se sentir oppressée à cause du radiateur qu'elle avait tourné au maximum avant de s'introduire dans sa baignoire, transformant sa salle de bain en véritable fournaise. Trop loin pour l'arrêter, la vieille femme commence à paniquer. L'air devient irrespirable. «Je me mettais des serviettes humides sur le front et je buvais», raconte-t-elle. A bout de souffle, elle tente alors d'appeler à l'aide en tambourinant avec le pommeau de douche sur la tuyauterie.
Puis, vers minuit, pour ne pas déranger ses voisins, elle s'arrête. Quelques heures plus tard, prise de violents maux de tête, Yvonne sent son rythme cardiaque s’accélérer et donne ses derniers élans d'énergie pour taper à nouveau sur la tuyauterie. C'est seulement au petit matin, aux alentours de 5 heures que sa voisine entend ses appels de détresse. « J’ai le sommeil léger et je me suis réveillée en sursaut », raconte Véronique la voisine. De là, la jeune femme aidée de son ami viennent sortir la vieille femme de sa baignoire et l'allonge dans son lit.
Au final, le calvaire de la vieille dame aura duré près de 17 heures. «Je me suis sentie mourir. Je n’ai jamais éprouvé une telle sensation. Mais je me suis dit que ça aurait été trop idiot de finir comme ça dans une baignoire, a-t-elle confiée au quotidien avant de poursuivre : c’est de ma faute, j’aurais dû y penser mais j’ai des douleurs de partout,» a regretté Yvonne. «Sans ma voisine je serai à la morgue aujourd'hui», a remercié la retraitée une fois sauvée de son calvaire.
«Ca aurait été trop idiot de finir comme ça dans une baignoire»
Après avoir tenté plusieurs fois de s’extirper en attrapant son panier à linge et en essayant de basculer son corps hors de l'eau, la vielle femme abandonne, à bout de forces. Les heures passent, et Yvonne commence à se sentir oppressée à cause du radiateur qu'elle avait tourné au maximum avant de s'introduire dans sa baignoire, transformant sa salle de bain en véritable fournaise. Trop loin pour l'arrêter, la vieille femme commence à paniquer. L'air devient irrespirable. «Je me mettais des serviettes humides sur le front et je buvais», raconte-t-elle. A bout de souffle, elle tente alors d'appeler à l'aide en tambourinant avec le pommeau de douche sur la tuyauterie.
Puis, vers minuit, pour ne pas déranger ses voisins, elle s'arrête. Quelques heures plus tard, prise de violents maux de tête, Yvonne sent son rythme cardiaque s’accélérer et donne ses derniers élans d'énergie pour taper à nouveau sur la tuyauterie. C'est seulement au petit matin, aux alentours de 5 heures que sa voisine entend ses appels de détresse. « J’ai le sommeil léger et je me suis réveillée en sursaut », raconte Véronique la voisine. De là, la jeune femme aidée de son ami viennent sortir la vieille femme de sa baignoire et l'allonge dans son lit.
Au final, le calvaire de la vieille dame aura duré près de 17 heures. «Je me suis sentie mourir. Je n’ai jamais éprouvé une telle sensation. Mais je me suis dit que ça aurait été trop idiot de finir comme ça dans une baignoire, a-t-elle confiée au quotidien avant de poursuivre : c’est de ma faute, j’aurais dû y penser mais j’ai des douleurs de partout,» a regretté Yvonne. «Sans ma voisine je serai à la morgue aujourd'hui», a remercié la retraitée une fois sauvée de son calvaire.