Trierweiler à propos de Royal : «Je fais avec»

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Si Valérie Trierweiler regrette le message adressé à Olivier Falorni, elle ne compte pas arrêter de tweeter. ( AFP/Eric Feferberg )
Le récit en images de la campagne du candidat Hollande sort ce jeudi en librairie. L'album, «François Hollande président», réalisé par le photographe Stéphane Ruet, est préfacé par le président. Et les clichés légendés par Valérie Trierweiler. 

Dix jours après l'affaire du tweet retentissant de soutien de la Première dame au rival de Ségolène Royal aux législatives, une de ces légendes attire l'attention.
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 Commentant la photo de François Hollande et de son ex-compagne ensemble à la tribune lors du meeting de Rennes, le 4 avril 2012, Valérie Trierweiler écrit : «Vont-ils s'embrasser, se donner la main? Voilà les questions cruciales que se posent mes confrères. Oui, l'homme que j'aime a eu une femme avant moi. Et il se trouve qu'elle a été candidate à l'élection présidentielle. Je fais avec.»

Ces derniers jours, elle est restée dans l’ombre, n'accompagnant pas François Hollande au G20 au Mexique. «J’ai commis une erreur », a confié la Première dame à une de ses amies, révélait mercredi «le Parisien».

Dans la préface, le président de la République souligne que Stéphane Ruet dont il «aime l'oeil» et la «discrétion» fut l'un des premiers photographes à lui proposer de mettre le récit de (sa) campagne en images, alors qu'il n'était pas encore candidat. Pour le chef de l'Etat, une élection présidentielle «ce sont aussi des moments de solitude, des instants de tension et de grandes joies». L'album commence le 31 mars 2011 et s'achève au soir du 6 mai à la Bastille.



Dans l'intimité du candidat

Ces «400 jours dans les coulisses d'une victoire» dévoilent l'intimité du candidat : vacances à Hossegor en août, le député de Corrèze, parle, portable vissé à l'oreille, indifférent aux draps de plage qui sèchent. «François est en permanence en ligne. Crise oblige», commente Trierweiler. On le voit, de dos travaillant dans son appartement parisien. Vaste fouillis de dossiers et de livres sur la moquette.

Lorsque des amis la préviennent à 2 heures du matin que DSK est arrêté à New York, le 14 mai 2011 : «Je réveille aussitôt François, le prévient. En guise de toute réponse, il murmure Rendors-toi, tout ça, ce sont des conneries. Je consulte les dépêches et j'insiste. Mais le voilà déjà dans l'après. Alors ce sera Martine Aubry et ce sera peut-être plus difficile

«Je pleure. Il rit. Tous les deux d'émotion»

Lors de la victoire à la primaire le 16 octobre, «sitôt le score connu, nous nous isolons quelques minutes l'un avec l'autre. Il me prend dans ses bras. A l'abri des regards. Je pleure. Il rit. Tous les deux d'émotion». Le 3 mars, après le meeting de Dijon, Hollande dans sa loge, est entouré de Valérie Trierweiler, Martine Aubry, Manuel Valls notamment. «Même Martine Aubry ne résiste pas à l'humour de son ex-rival. Assise à côté de moi, elle me dit : S'il avait été comme ça pendant la primaire, j'aurais voté pour lui.» Au 30 avril, répétition en vue du débat de l'entre-deux-tours : «Surtout, Guillaume Bachelay a la rude tâche de jouer Nicolas Sarkozy.»

Stéphane Ruet avait déjà réalisé avec la journaliste un ouvrage comparable, «Les 60 jours de Jospin» en 2002.

(«François Hollande président», Le Cherche-midi, 144 pages, 19,80 euros)
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