Rugby: Gros coup de colère après l'annulation de France-Irlande hier sur France 2

Gros coup de colère de certains après l'annulation du match France-Irlande, hier soir qui devait être retransmis sur France 2, en direct.

Le Télégramme est le plus furieux et sur son site internet un éditodénoncent les méthodes des organisateurs

"France - Irlande n'a donc pas eu lieu, samedi. Finalement. Logiquement.

Depuis une semaine, les organisateurs du Tournoi des six nations ont joué aux «trois singes savants» (le premier se cachant les yeux, le deuxième la bouche et le troisième les oreilles).

D'abord en n'écoutant pas les avis d'observateurs et, surtout, d'acteurs avisés: quand les joueurs du XV de France confiaient que la pelouse était gelée à de nombreux endroits à la fin de France - Italie disputé dans l'après-midi, on pouvait légitimement penser que ce serait pire, une semaine plus tard, dans les mêmes conditions climatiques, mais à 21h!

France Télévisions a eu beau proposer d'avancer l'horaire, elle aussi fut renvoyée dans ses 22.

Les dirigeants de l'ERC n'ont pas, non plus, voulu voir l'état de la pelouse.

Enfin, si, l'arbitre, l'Anglais M.Pearson, l'a «tâtée», vendredi puis hier à 19h, et a estimé qu'elle était «jouable» avant de se raviser deux heures plus tard.

Enfin, hier, le comité, représenté par sa directrice de communication Christine Connolly, n'a pas accepté de... communiquer, interdisant toute question lors d'une parodie de conférence de presse que l'arbitre, officiellement seul décideur, a déclinée!

Dernière partie d'une soirée ratée dans les grandes largeurs où Pierre Camou, le président de la Fédération française, cachait mal son désappointement et sa colère.

Surtout tristes pour le public, les joueurs ont appris la décision juste avant de pénétrer sur la pelouse.

Après une première déclaration pour le moins brumeuse du speaker, le public a dû, lui, attendre 21h10 pour avoir connaissance du report, accueilli sous une bordée de sifflets.

Des sifflets mérités tant l'incompétence dans la prise de décision et la communication était dure à digérer.

Ainsi, la télé anglaise annonçait le match «off» vers 20h50 et France 2 avait déjà lancé sa série quand les spectateurs ont appris la nouvelle.

Au final, ce sont eux les dindons de cette triste farce, ces 80.000 spectateurs prêts à braver le froid et le vent glacé pour assister au match. Et si leur billet est encore valable, ils n'auront pas tous les moyens, ni l'argent, pour s'organiser un nouveau week-end de fête. Et, plus dommageable encore, peut-être plus envie non plus.$

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