Marseille : nouveaux changements à la tête de la police

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MARSEILLE, LE 21 SEPTEMBRE. Le nouveau préfet des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain, a été installé à son poste vendredi matin à Marseille. | AFP / Joël Saget

Alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a installé, vendredi 21 septembre, le nouveau préfet de police de Marseille (Bouches-du-Rhône), Jean-Paul Bonnetain, la valse des hauts fonctionnaires de police se poursuit dans la cité phocéenne.

 
Un nouveau directeur a été désigné pour prendre la tête de la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ). Christian Sainte, 52 ans devrait, très prochainement, prendre les rênes de ce service au coeur des enquêtes sur l’impressionnante série de réglements de comptes qui ensanglantent les rues marseillaises depuis 2009. En poste jusqu’à présent comme sous-directeur des ressources, de l’évolution et de la stratégie au sein de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Paris, Christian Sainte n’arrive pas en terre inconnue. Après avoir débuté sa carrière à Lille (Nord), ce policier a dirigé la brigade criminelle de la PJ de Marseille en 1994 avant prendre la direction d’Ajaccio (Corse-du-Sud), en 1999. Nommé directeur adjoint à Marseille en 2002, il retourne ensuite comme numéro un à la PJ d’Ajaccio en 2006. En 2008, il est devenu directeur de la Sous-direction anti-terroriste (Sdat).

 

Selon nos informations, l’actuel directeur zonal de la police aux frontières (DZPAF) en poste à Marseille va également quitter ses fonctions. Il devrait être remplacé par son homologue en poste actuellement sur la zone de l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne)

«D’autres changements sont à venir dans la police marseillaise», a relaté, vendredi 21 septembre, Manuel Valls, sans donner plus de détails sur les futurs mouvements.

Plusieurs syndicats de police s’interrogent aujourd’hui sur la pertinence de ces mouvements au sein de la hiérarchie policière marseillaise. «Certains changements étaient nécessaires, note un haut fonctionnaire. Mais, en parallèle, il n’y a eu aucun mouvement au sein de la gendarmerie. Voudrait-on signifier que le problème viendrait aussi de la police à Marseille ?»

LeParisien.fr

 

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