Journée sans journaux: Le syndicat de la presse nationale dénonce une "prise d'otage" de la CGT
Le Syndicat de la Presse quotidienne nationale (SNPQ) a dénoncé mardi une nouvelle "prise d'otage" de la CGT qui appelle a
une journée sans journaux le 6 juillet, conviant les lecteurs à se rendre ce jour là sur les sites internet des journaux.
"Une nouvelle fois, l'ensemble de la presse quotidienne nationale ainsi que tous les diffuseurs de presse sont délibérément pris en otage par la Filpac CGT", écrit le syndicat patronal dans un communiqué, ajoutant que "l'attitude de blocage de quelques uns entrave systématiquement les chances de développement et de succès de la presse".
"Au lieu de défendre l'emploi, ces coups de force le fragilisent. Ils ne visent en aucun cas à instaurer un dialogue social: depuis 2004, les éditeurs de Presse Quotidienne Nationale et leurs partenaires sociaux n'ont-ils pas en effet signé 26 accords collectifs, dans les domaines essentiels des salaires, de l'emploi, de la formation, de la protection sociale, de la retraite ?", s'est interrogé le SPQN.
La Filpac-CGT a appelé pour jeudi à une journée sans journaux, demandant la non-parution des quotidiens nationaux, régionaux et départementaux.
Accusé d'avoir fait échouer un accord de rapprochement entre les groupes belge Rossel (Le Soir, La Voix du Nord) et Hersant Média (L'Union, Nice Matin, l'Est Eclair...), la fédération a déplacé le débat sur le terrain national et appelé à un moratoire sur les suppressions d'emplois en demandant l'intervention des pouvoirs publics.