Tour de France: pour une poignée de millièmes

Publié le par actu

Le cycliste Lance Armstrong
REUTERS/© Bogdan Cristel / Reuters

Le contre le montre, remis au goût du jour, est un exercice particulier. Un exercice de style, une étape collective pouvant se révèler fatal à un seul. Avec un tracé long de 39 km, valloné et tortueux, Montpellier n'offrait pas une partie de plaisir. De quoi avoir quelques complaintes derrière la ligne d'arrivée: "Ce n'est pas un parcours digne du Tour de France. Les 15 premiers kilomètres sont très dangereux, cela ne m'étonne pas qu'il y ait des chutes" explique Arnaud Coyot (Cofidis).

Dès 14h30, les hostilités débutent... avec les chutes !

La formation Caisse d'Epargne, sans réel leader en l'absence de Valverde mais avec le spécialiste Luis Leon Sanchez, ouvre le bal en signant un premier temps référence de 47''58.

Un temps tout de suite amélioré par la formation Russe Katusha, sous l'impulsion du redoutable Karpets pour tout juste 6'' (47''52).

Et lorsque Menchov s'élance ensuite, encore plus attendu que Karpets, on pense qu'il va serrer le boulon après son raté du prologue (une minute quasiment de perdu) et retrouver les sommets du classement. Un virage, deux virages puis patatrac le lauréat du Giro 2009 chute contre la barrière, retardant considérablement ses coéquipiers. Au prix d'énormes efforts, Rabobank limite la casse (48''50).



Le champion du monde Italien Alessandro Ballan (Lampre) l'imite quelques minutes plus tard, au même endroit.

Chrono Tour : Katusha - Caisse d'Epargne - Rabobank

Tour à tour, la galère pour:
Bbox Telecom, enchaînant chute et crevaison pour un parcours cauchemardesque.
Milram, finissant avec seulement 6 coureurs après l'explosion de Weggman et Vandevelde notamment.
Silence Lotto, dur, dur pour l'Australien Cadel Evans qui voit ses rêves de maillot jaune s'amenuiser à chaque étape.


 

 


 

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